Pieris mannii
La Piéride de l'ibéride (Pieris mannii) est une espèce d'insectes lépidoptères (papillons) de la famille des Pieridae, de la sous-famille des Pierinae et du genre Pieris.
Pieris mannii a été décrite en 1851 par l'entomologiste allemand « Jos. » Mayer (d) (1787-1865).
Synonyme : Artogeia mannii.
C'est un papillon blanc à revers blanc jaunâtre. La longueur de l'aile antérieure varie de 20 à 26 mm[5].
L'apex des ailes antérieures comporte une tache noire plus grande que chez l'espèce ressemblante Pieris rapae.
Le mâle possède un point postdiscal noir sur l'aile antérieure, tandis que la femelle en possède deux.
La septième nervure de l'aile antérieure (côté extrémité) n'est jamais fourchue, contrairement à Pieris rapae.
Le revers de l'aile postérieure jaune dispose d'écailles sombres équitablement disséminées[5].
Les œufs, jaunes, sont pondus isolément. La chenille est vert bleuâtre marquée d'une fine bande jaune. La chrysalide est jaune crème.
Le papillon vole d'avril à octobre en plusieurs générations.
Cette espèce hiverne à l'état de chrysalide[5].
Les plantes hôtes sont des Brassicacées comme l'Ibéris à feuilles de lin (Iberis linifolia), l'Ibéris des rochers (Iberis saxatilis), le Diplotaxis à feuilles étroites (Diplotaxis tenuifolia) et l'Alysson maritime (Lobularia maritima).
La Piéride de l'ibéride est présente naturellement dans le Sud de l'Europe, au Maroc, en Turquie et en Syrie.
En France, elle peuple principalement le Sud et l'Est du pays, avec des isolats en Île-de-France et en Maine-et-Loire[6].
L'imago de la Piéride de l'ibéride apprécie les milieux ouverts chauds jusque 1 000 mètres d'altitude[5].
La Piéride de l'ibéride est protégée en Île-de-France (arrêté du ).