Les cinéastes et historiensfrançais l'ont nommé ainsi parce que c'est un plan typique des films américains des années 1910 à 1940 : « ainsi nommé en Europe parce que son emploi fut caractéristique des films de Thomas H. Ince et très remarqué par les cinéastes français »[3]. En 1916, le réalisateur français Léonce Perret mentionne le plan américain comme un cadrage « de la tête au buste » utilisé dans de petites comédies filmées distribuées par la Vitagraph et permettant de limiter l'usage de décors[4].
Les films de l'époque étaient généralement tournés dans leur intégralité en utilisant un objectif de focale dite « normale »[5].
Anecdotiquement, dans les westerns, il permettait de voir entièrement le pistolet à la ceinture des acteurs.
↑Benjamin Diemert, Marie-Helene Abel, Claude Moulin. Modèle termino-ontologique pour la collaboration entre communautés hétérogènes. IC 2011, 22`emes Journées francophones
d’Ingénierie des Connaissances, May 2011, Chambéry, France. pp.623-638, 2011 (|https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-00746728/document lire en ligne] sur halshs.archives-ouvertes.fr, page consultée le 15 décembre 2015.
↑Léonce Perretet al., « D'où vient cette crise de l'industrie cinématographique et quels problèmes soulève-t-elle ? », La Renaissance : politique, littéraire et artistique, , p. 17-18 (lire en ligne)
↑La focale normale est de dimension proche de la diagonale de l'image dans le format utilisé (René Bouillot, Cours de photographie, Paris, Paul Montel, , 4e éd., p. 26), soit 50 mm pour la photographie 24 × 36 mm, et pour le cinéma 35 mm, 28 mm. Il faut éventuellement multiplier cette focale par le coefficient d'anamorphose pour que « La focale normale [procure] à un spectateur placé à une distance raisonnable de l'écran une perspective similaire à celle sous laquelle la caméra observe la scène », Jean-Loup Passek (dir.), Dictionnaire du cinéma : Nouvelle édition, Paris, Larousse, (lire en ligne), p. 950.