Un plâtre est un système de tissu durcissable servant à assurer la contention d'un membre afin de répondre à un traumatisme, en cas de lésions tendineuses ou de fracture ou, en orthopédie, à corriger une déformation[1].
La peau est tout d'abord protégée à l'aide d'un tissu jersey et de bandes d'ouate ou de 3 couches de jersey.
Les bandes de plâtre classiques sont imprégnées de plâtre de Paris. Le plâtre dit moderne fait appel à la fibre de verre en bandes de largeurs variables à tremper également pour réaction exothermique (polymérisation comme le plâtre).
Le plâtre classique est facile à modeler, permettant des contentions externes plus confortables et surtout plus précises.
Les plâtres peuvent être en résine (polypropylène thermo malléable à faible température). Ces derniers sont radio-transparents, plus légers et plus résistants à l'eau que les plâtres classiques.
En France, les médecins, étudiants en médecine et infirmiers formés aux immobilisations plâtrées (et résines) peuvent en réaliser.
L'information, tant écrite qu'orale, du patient amené à porter un plâtre est primordiale à la pose de celui-ci[2]. Un plâtre mal mis en place risque de ne pas être efficace sur la lésion. S'il est trop serré, il favorise le risque d'escarre ou de syndrome des loges[2].
De plus, on utilise de moins en moins le plâtre pour guérir une entorse. On lui préfère une attelle, ce qui permet d'éviter une « fonte » des muscles et une meilleure rééducation. Cependant, un plâtre est indiqué pour les entorses de degré 3 (ou entorse grave).
Quelques patients développent une phobie du plâtre qui leur rend le plâtre impossible à supporter[3],[4],[5].