Popricani
.svg){kind=icon}
Cet article est une ébauche concernant une localité roumaine.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Nom local |
(ro) Popricani |
|---|
| Pays | |
|---|---|
| Județ | |
| Chef-lieu |
Popricani (d) |
| Superficie |
69,62 km2 |
| Altitude |
156 m |
| Coordonnées |
| Population |
7 236 hab. () |
|---|---|
| Densité |
103,9 hab./km2 () |
| Statut | |
|---|---|
| Chef de l'exécutif |
Ion Tănasă (d) (depuis ) |
| Contient les localités |
| Code postal |
707380 |
|---|---|
| Site web |
Popricani est une commune du județ de Iași, dans la région de Moldavie, dans le nord-est de la Roumanie.
Histoire
[modifier | modifier le code]Popricani est mentionné dans plusieurs édits de la principauté de Moldavie comme hameau de Rediu Mitropoliei[1] et participe en 1907 au grand soulèvement paysan de la faim. Le village souffre du typhus pendant la première Guerre mondiale, subit des bombardements d'artillerie pendant la seconde Guerre mondiale (première et seconde offensive Iași-Chișinău), puis souffre de la famine de 1946-47 consécutive aux réquisitions de denrées de l'Armée rouge occupant la Roumanie vaincue[2]. Le village émerge progressivement de la pauvreté depuis l'entrée de la Roumanie dans l'U.E. (2007), mais en même temps l'exode rural vers Iași le dépeuple[3].
Orphelinat de Popricani
[modifier | modifier le code]Sous la direction de Nicolae Ceaușescu, dans les années 1966, dans un contexte de dictature et de pénuries, s’est déployé une politique nataliste coercitive[4]. Parmi ces mesures, le décret n°770 émis en 1966, abrogé en 1989, règlemente très strictement l'avortement, et met en place un réseau d'environ 600 orphelinats d'État[5] pour les enfants que leurs familles ne pouvaient pas élever[6]. En 1993, Elisabeth Blanchet, photographe, s’est rendue dans l’orphelinat de Popricani et a documenté pendant de nombreuses années, la vie des enfants[7], retracée dans un documentaire, L'Enfant du diable, produit en 2014[8],[9] ,[10] et dans un livre de photographies publié en 2019[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Comuna Popricani în Anuarul Socec al României, [1].
- « La famine de 1946-1947 : témoignage de l’écrivain Mihail-Gheorghe Cibotaru » dans Cercle Moldavie [2] décrit la famine en Moldavie soviétique, mais la Moldavie roumaine fut aussi atteinte : cf.: [3] et [4].
- Rezultatele finale ale recensământului din 2011 [5], tableau 8.
- « La folie nataliste de Ceausescu », sur lemonde.fr, (consulté le )
- « 30 ans après la chute de Ceausescu, le pays est enfin sur le point de fermer les orphelinats hérités de l'époque communiste » [carefrance.org], (consulté le )
- Georgiana-A. Macavei, « Histoire de L’INFAR Réseau International des Adoptés de Roumanie) », sur orphelinsderoumanie.org, (consulté le )
- Elisabeth Blanchet, « Popricani 1993-2000 an orphanage in Romania », sur elisabethblanchet.photoshelter.com (consulté le )
- Ursula Wernly Fergui, « « L’enfant du Diable » (documentaire, 52 min) », sur film-documentaire.fr/,
- « La politique nataliste de Ceausescu: anti-IVG et ultracoercitive aux lourdes conséquences humaines (documentaire, 52 min) » (consulté le )
- « Marion, « L’enfant du Diable » », sur orphelinsderoumanie.org, (consulté le )
- Elisabeth Blanchet, Les Orphelins de Ceausescu, 30 ans après / Ceausescu's Orphans, 30 years later, Aral Sea Publishing, (Les Orphelins de Ceausescu, 30 ans après https://www.nouvelobs.com/videos/x7sljq6.DMT/les-orphelins-de-ceausescu-la-photographe-raconte-leur-metamorphose-30-ans-apres.html)
Liens externes
[modifier | modifier le code]
