Prix Grace-Murray-Hopper
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Grace Hopper en 1984.
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Date de création
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1971
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Le prix Grace-Murray-Hopper est un prix de l'Association for Computing Machinery (ACM) créé en 1971. Il récompense un informaticien ou une informaticienne pour une contribution exceptionnelle à l'informatique faite avant l'âge de 35 ans. Il porte le nom de Grace Hopper, pionnière dans les domaines de la programmation et de la compilation.
- 1980 Robert M. Metcalfe (en) pour son travail de le développement des réseaux locaux, spécifiquement son travail sur Ethernet[12].
- 1981 Daniel S. Bricklin (en) pour sa contribution à l'informatique personnelle et, en particulier, à la conception de VisCalc. Les efforts de Brickin dans le développement de la "calculatrice visuelle" fournissent l'excellence et l'élégance qu'ACM vise à soutenir à travers des activités telles que le programme de remise des prix [13].
- 1982 Brian Reid (en) pour ses contributions dans le domaine des systèmes informatisés produisant du texte et de composition typographique, spécifiquement le langage Scribe_(markup_language) (en) qui représente une avancée majeure dans ce domaine. Il incarne plusieurs innovations basées sur la recherche en informatique dans les systèmes à base de connaissances et de traitement de texte informatique. L'impact de Scribe a été considérable en raison de l'excellente documentation et les efforts de Reid pour répandre le système[14].
- 1983 Aucun prix n'a été délivré cette année-là.
- 1984 Daniel Henry Holmes Ingalls, Jr. pour son travail au Xerox PARC où il a été une force majeure à la fois technique et inspirationnelle, dans le développement du langage de programmation Smalltalk et ses utilisations graphiques. Il est le concepteur de l'opération Bit blit (en) qui est maintenant largement utilisée dans les applications graphiques. Aussi, ses travaux de recherches ont radicalement changé les points de vue de l'industrie informatique sur la façon de rendre un ordinateur accessible [15].
- 1985 Cordell Green (en) pour avoir établi plusieurs aspects clés de la base théorique de la programmation logique et pour avoir fourni un logiciel de démonstration automatique de théorèmes. Ses contributions fournissent une base théorique pour la programmation logique et le Prolog[16].
- 1986 William N. Joy pour son travail dans le développement du système d'exploitation Unix de Berkeley en tant que concepteur et intégrateur. Ce travail lui a permis d'implémenter beaucoup de fonctions avancées comme la mémoire virtuelle, le C shell, l'éditeur de texte vi et le réseau du système[17].
- 1987 John Ousterhout pour sa contribution dans la conception assistée par ordinateur des circuits VLSI[18].
- 1988 Guy L. Steele Jr. pour sa contribution générale au développement du journal informatique Higher Order Symbolic Programming et principalement pour ses avancées de la portée lexicale dans LISP[19].
- 1989 W. Daniel Hillis (en) pour ses travaux de recherche sur les algorithmes de parallélisme de donnée et pour la conception, l'implémentation et la commercialisation des Connection_Machine (en)[20].
- 2010 Craig Gentry, pour sa création d'un cryptosystème de chiffrement totalement homomorphe. Ce genre de système permet de faire des opérations sur les données chiffrées sans qu'elle soit déchiffrées au préalable[36].
- 2011 Luis von Ahn, pour sa recherche sur l'interaction homme-machine, en particulier en identifiant les tâches calculatoires pour lesquelles les humains peuvent aider les ordinateurs (comme le travail sur les images)[37].
- 2012
- Martin Casado (en), pour son travail de création du mouvement SDN, un nouveau paradigme dans la recherche, et pour l'utilisation des réseaux informatiques qui fournit une alternative logicielle aux composants réseau matériel traditionnels[38].
- Dina Katabi pour sa contribution fondamentale à la théorie et aux pratiques de contrôle de congestion du réseau et de l'allocation de la bande passante[39].
- 2013 Pedro Felipe Felzenszalb (en), pour ses contributions aux problèmes de la détection d'objets dans les images. Ces recherches ont un impact fort dans les domaines de la vision par ordinateur et de l'apprentissage automatique[40].
- 2014 Sylvia Ratnasamy, pour son travail précurseur sur les tables de hachage distribuées. Une contribution fondamentale à la conception des systèmes informatiques distribués décentralisés à grande échelle[41].
- 2015 Brent Waters (en), pour son travail sur le chiffrement par attributs. Il s'agit d'un type de chiffrement asymétrique qui permet un contrôle d'accès à une partie de l'information chiffrée en fonction d'attributs spécifiques dans la clé du destinataire.
- 2016, Jeffrey Heer (en), pour ses travaux sur l'analyse de données, et leurs visualisation.
- 2017, Amanda Randles (en), pour le développement de HARVEY, une simulation de dynamique des fluides, utilisée pour modéliser les flux sanguins.
- 2018, Constantinos Daskalakis et Michael J. Freedman (en). Daskalakis reçoit le prix pour ses travaux en théorie algorithmique des jeux et Freedman pour ses travaux sur les bases de données et les systèmes distribués.
- 2019, Maria-Florina Balcan (en), pour ses travaux en intelligence artificielle, notamment sur l'apprentissage actif[42].