1)c = [s] devant e, i, y, æ ou ø, [k] devant a, o, u et une autre consonne. La combinaisonch = [ɕ] dans les mots français, [tɕ] dans les mots anglais.
2)d ne se prononce pas après l, n ou r et avant t et s.
3)h = n'est pas prononcé avant v ou j.
4)b = [w] dans la prononciation quotidienne de quelques mots (e.g. løbe, købe).
5)d = [ð̠ˡ] (approximante alvéolaire latéralisée, c'est-à-dire la spirante [ð̠] avec les 2 apertures latérales de l'approximante latérale [l]) dans la plupart des mots.
6)g = I. [ʊ̯] après a [ɑ], o [ʌ]/[ɔ], å ou r ; II. [ɪ̯] ou muet après a [æ], æ, e, ø et l ; III. muet après i, y, o [o], u.
Les combinaisons eg et øg se prononcent [ɑɪ̯] et [ʌɪ̯] dans les plusieurs cas.
Le doublegg (écrit g finalement) se prononce [g̊]/[k]. Dans les mots français, la spirante voisée g = [ʒ] est rendue comme [ɕ].
8r se vocalise après les voyelles (comme c'est le cas dans l'anglais d'Angleterre et, en partie, l'allemand). Dans les mots anglais, on a [ɹ].
9)ng, nk = [ŋ], [ŋg̊]/[ŋk]. Dans les mots français, les voyelles nasalisées sont rendues comme voyelles régulières + [ŋ] (e.g. chance = ɕɑŋsə).
10) La terminaison -et (du participe passé) se prononce [ð̠ˡ̩], c'est-à-dire [ð̠ˡ] syllabique (dans la partie orientale du pays, on écoute pour cela [-(ə)d̥]/[-(ə)t]).
1)a = [a] avant t, d, n, l, s et finalement, [ɑ] avant k, g, nk, ng, p, b, m, f, r, j, v.
2) La variation entre les variantes ouvertes et les variantes fermées n'est pas déterminée par le contexte phonétique. En partie, le choix est dû à une analogie avec les formes qui ont une voyelle longue (fedt, kørte : fed, køre).
4)e, æ = [a] avant k, g, nk, ng, [ɑ] d'ailleurs (dans la langue contemporaine).
5)u après r tend vers [o] dans la langue contemporaine, où brug « usage » a une pronocation entre [u] et [o] en comparison le mot bro « pont » ([jɑ ˈtˢʁo:ð̠ˡ̩ ˈhɑm] a une claire [o] = « je le menaçais » (jeg truede ham) ou « je le croyais » (jeg troede på ham)).
6) On voit une tendance naissante vers une confusion de [ɛ], [ɛː] et [e], [eː]. La plupart des locuteurs ne distinguent pas les verbes ligge avec [e], [eː] « être couché » et lægge avec [ɛ], [ɛː] « poser » dans l'infinitif et le présent (Quelques dialectes Jutlandais confondent ces deux mots dans l'imparfait et le participe aussi, mais la confusion n'est pas due à une cause phonétique ici).