Propriétés du Saint-Siège en Italie

Les propriétés du Saint-Siège sont régies par les accords du Latran, signés avec le royaume d'Italie. Bien que faisant partie du territoire italien, certaines d'entre elles jouissent de l'extraterritorialité[1].

Cité du Vatican

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Carte des limites du Vatican, annexée aux accords du Latran en 1929.

De par les accords du Latran, signés en 1929 avec l'Italie, le Saint-Siège exerce sa souveraineté sur l'État du Vatican, enclavé dans Rome.

Propriétés bénéficiant des droits d'extraterritorialité

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Le Saint-Siège dispose également en Italie de propriétés en dehors du Vatican, disposant pour la plupart d'un régime d'extraterritorialité[2],[3]. Au total, ces propriétés recouvrent environ 0,7 km2, soit près du double du Vatican lui-même.

Propriétés ne bénéficiant pas des droits d'extraterritorialité

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Le Palazzo della Dataria près du Palais du Quirinal n'est plus une propriété extraterritoriale du Saint-Siège, car échangé contre le Palazzo Pio.

L'accord fondamental, signé en 1993, accorde au Saint-Siège des droits de propriété et des exonérations fiscales sur divers lieux saints chrétiens en Israël, mais l'accord n'a jamais été finalisé en raison de problèmes diplomatiques entre le Vatican et les gouvernements israéliens.

Références

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  1. (en) « Holy See (Vatican City) », dans The World Factbook, Central Intelligence Agency, (lire en ligne)
  2. [PDF] (fr) « Traité entre le Saint-Siège et l'Italie (articles 13 à 16) », État de la cité du Vatican
  3. (it) « Zone extraterritoriali vaticani », Bureau de presse du Saint-Siège,
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Propriété du Saint-Siège.

Articles connexes

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Liens externes

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