La prostitution en Palestine est la place qu'occupe la prostitution en Palestine, en dépit de son interdiction.
La prostitution dans l'État de Palestine est illégale, en vertu de la loi palestinienne[1],[2],[3],[4]. Ramallah voit l'existence d'un phénomène de prostitution, mais les relations sexuelles avant le mariage sont considérées comme un tabou dans les territoires[5].
Un rapport de 2009 du Fonds de développement des Nations unies pour la femme (UNIFEM) et de SAWA-All the Women Together Today and Tomorrow, une ONG palestinienne, a suggéré qu'un nombre croissant de femmes se sont tournées vers la prostitution face à la pauvreté et à la violence[6],[7].
Après être passé sous contrôle britannique pendant la Première Guerre mondiale, l'attitude des autorités envers la prostitution reflétait celle de la Grande-Bretagne. Les ordonnances publiées en 1925 (sous le haut-commissaire Herbert Samuel) et en 1927 (sous Herbert Plumer) introduisirent des lois sur la prostitution similaires à celles de la Grande-Bretagne. Le racolage, vivre des revenus de la prostitution et la tenue de bordels étaient interdits[8].
Il est prouvé que pendant la Seconde Guerre mondiale, les autorités militaires ont réglementé les bordels pour les soldats, y compris les examens médicaux[8].
Selon un rapport publié en 2009, un nombre croissant de femmes dans la bande de Gaza et en Cisjordanie ont été contraintes à la prostitution par des trafiquants et des membres de leur famille. Le rapport Traite et prostitution forcée des femmes et des filles palestiniennes: formes d'esclavage des temps modernes a été soutenu par le Fonds de développement des Nations unies pour la femme (UNIFEM) et étudié par SAWA-Toutes les femmes ensemble aujourd'hui et demain, une ONG palestinienne, au cours du premier semestre 2008[9].