Province d'Errachidia اقليم الرشيدية | |
Administration | |
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Pays | Maroc |
Région | Drâa-Tafilalet |
Municipalité(s) | Arfoud Boudnib Errachidia Goulmima Jorf Moulay Ali Chérif Tinejdad[1] |
Chef-lieu | Errachidia |
Gouverneur | Ahmed Merghich[2] |
Géographie | |
Coordonnées | 31° 55′ 49″ nord, 4° 25′ 23″ ouest |
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La province d'Errachidia, anciennement nommée province de Ksar Es-Souk (en langue arabe : اقليم الرشيدية (en langue berbère : Tamnaḍt en Imetɣaren), est une province à dominante rurale de la région marocaine de Dra Tafilalt, dont elle est la plus importante au niveau de la superficie. Elle tire son nom de son chef-lieu, la ville d'Errachidia (Imteɣren). La province est considérée comme l’une des régions les plus importantes du Maroc sur le plan historique[3].
Située au centre-sud du Maroc, la province d'Errachidia est une aire géographique du Tafilalt.
Elle possède huit agglomérations homologuées comme des villes par le haut-commissariat au Plan : les municipalités d'Errachidia, d'Arfoud, de Boudnib, de Goulmima, de Jorf, de Moulay Ali Chérif et de Tinejdad, ainsi qu'Aoufous, le centre urbain de la commune rurale d'Aoufous.
Créée en 1956 sous le nom de Ksar Es-Souk, la province d'Errachidia est habitée depuis longtemps par les Berbères. Viennent ensuite les Arabes, et son territoire fut le point de départ de la route commerciale vers l'Afrique sub-saharienne, particulièrement vers Tombouctou.
En 2009, en raison de la création de la province de Tinghir, la province d'Errachidia a perdu les communes rurales de M'ssici, de H'ssyia, d'Alnif, d'Aït Hani et d'Assoul.
Le , Ahmed Merghich, précédemment gouverneur de la province de Tan-Tan, a été nommé gouverneur de la province d'Errachidia[2]. Auparavant, à compter du , Mohamed Amghouz occupait ce poste[5].
Selon les décrets no 2-09-320 de 2009[1] et no 2-10-365 de 2010[6], complétant et modifiant le décret no 2-08-520 de 2008[7], la province d'Errachidia est composée de :
À 7 communes urbaines ou municipalités (Errachidia, chef-lieu de la province, Arfoud, Boudnib, Goulmima, Jorf, Moulay Ali Chérif et Tinejdad), s’ajoutent 21 communes rurales ainsi réparties par cercle et caïdat :
L'arabe et le tamazight y sont parlés, et la toponymie des localités, des rivières et des monts est berbère.
Sur le plan environnemental, on peut citer :