Province de Tinghir اقليم تنغير | |
Héraldique |
Drapeau |
Vue sur la ville de Tinghir | |
Administration | |
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Pays | Maroc |
Région | Drâa-Tafilalet |
Municipalité(s) | Boumalne-Dadès Kalaat M'gouna Tinghir[1] |
Chef-lieu | Tinghir |
Gouverneur | Hassan ZITOUNI [2] |
Démographie | |
Population | 284 277 hab. (2004[3],[4]) |
Densité | 22 hab./km2 |
Population urbaine | 67 160 hab. (2004[5]) |
Population rurale | 217 117 hab. (2004) |
Géographie | |
Coordonnées | 32° nord, 6° ouest |
Superficie | 1 300 700 ha = 13 007 km2 |
Divers | |
Site(s) touristique(s) | Gorges de Toudgha, gorges de Dadès, kasbah du Glaoui |
Festival(s) | Festival des gorges (Tinghir), Festival des roses (Kalaat M'gouna) |
Localisation | |
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La province de Tinghir est une subdivision à dominante rurale de la région marocaine de Drâa-Tafilalet. Elle tire son nom de son chef-lieu, Tinghir.
La province de Tinghir est d'une superficie de 13 007 km2[3],[6].
La province de Tinghir a été créée en 2009 – décret no 2-09-319 du 11 juin[8] – par démembrement des provinces de Ouarzazate (région de Souss-Massa-Drâa) et d'Errachidia (région de Meknès-Tafilalet)[9]. Ses municipalités, les communes rurales du cercle de Boulmane-Dadès, ainsi que les communes rurales des caïdats de Toudgha et de Taghzoute (cercle de Tinghir), faisaient partie de la province de Ouarzazate, tandis que les communes rurales du caïdat d'Alnif (cercle de Tinghir) et du cercle d'Assoul faisaient partie de la province d'Errachidia (voir le découpage administratif pour le détail des communes).
Selon le découpage administratif de juin 2009[1], tel qu'il a évolué en octobre 2010[10], la province de Tinghir est composée de 25 communes (collectivités territoriales), dont 3 communes urbaines ou municipalités : Tinghir, son chef-lieu, Boumalne-Dadès et Kalaat M'gouna.
Les 22 communes rurales restantes sont rattachées à 10 caïdats, eux-mêmes rattachés à 3 cercles (les caïdats et cercles étant des subdivisions déconcentrées) :
Les habitants sont amazighophones (tribus des Aït Seddrat du Dadès, des Aït Atta, des Aït Morghad, des Aït Haddidou et des Aït Tdoghte[réf. souhaitée]).
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