La pséphologie (du grec psephos ψῆφος, galet, car les Grecs utilisaient des galets comme des bulletins de vote) est une branche de la science politique qui traite de l'étude et de l'analyse scientifique des élections[1].
Le terme a été inventé en 1948 au Royaume-Uni, par William Hardie (1902-1990) à la demande de son ami Ronald McCallum, et fut utilisé pour la première fois à l'écrit en 1952[2].
La pséphologie est une division de la science politique qui traite de l'analyse statistique des élections et des sondages. Les personnes pratiquant la pséphologie sont appelées pséphologues.
La pséphologie a de nombreuses applications dans l'analyse des résultats de l'élection, a posteriori donc et non à des fins prédictives. Par exemple, l'indice de Gallagher mesure le caractère disproportionné des résultats d'une élection.
Les diplômes de pséphologie n'existant pas, les pséphologues ont souvent des diplômes de sciences politiques et/ou de statistiques. La connaissance de la démographie, des statistiques, et de la politique sont des conditions préalables pour devenir un pséphologue.
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Psephology » (voir la liste des auteurs).
↑(en) Tom Lansford, « The Encyclopedia of Political Science », dans George Thomas Kurian, {{Article encyclopédique}} : paramètre encyclopédie manquant, vol. 1-5, CQ Press, , 1377 p. (ISBN978-1-933116-44-0)
International IDEA – Organisation Internationale (entre autres choses) l'analyse statistique des élections et des systèmes électoraux
Projet ACE ressource d'Informations pour électorales de la conception et de l'administration. Comprend des données comparatives sur les élections et les systèmes électoraux