Par un arrêté préfectoral du , Puellemontier s'est regroupée avec les communes de Droyes, Longeville-sur-la-Laines et Louze qui deviennent des communes déléguées de la nouvelle commune de Rives Dervoises ainsi créée. Son chef-lieu est fixé à Puellemontier.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[4],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 223 habitants, en évolution de +13,2 % par rapport à 2008 (Haute-Marne : −2,45 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Le patrimoine architectural et culturel de Puellemontier est essentiellement concentré sur son église Notre-Dame-en-sa-Nativité[7] (classée monument historique[8],[9]). L’église, surmontée d’une flèche en bois polygonale recouverte d’écailles, présente une nef et des collatéraux des XIIe et XIIIe siècles, une abside du XVIe siècle dans un ensemble remarquable de vitraux issus de l'école troyenne, dont l’Arbre de Jessé (1531) et la Vie de la Vierge (1527). Le chœur et le transept ont subi l'outrage de la tempête du 26/12/1999.
Puellemontier, c'est aussi le château des XVIIe et XVIIIe siècles. L'élégance des proportions caractérise cet ensemble, autrefois d'un joli vieux-rose. Un institut médico-éducatif (Le Joli Coin) et un centre d'aide par le travail (Les Ateliers de l'Héronne) animent aujourd'hui cette noble demeure et son parc pourvu d'arbres centenaires.
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Patrick Corbet, « Quand disparut le monastère féminin du Der ? L’éphémère communauté monastique champenoise de Puellemontier (dernier quart du VIIe siècle) », Revue d’histoire de l’Eglise de France, Société d’histoire religieuse de France, , p. 241-256 (lire en ligne, consulté le ).
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations, E. Champion (Paris), 1923, p.353. lire en ligne sur Gallica
↑Laurence de Finance - Les églises de Ceffonds et de Puellemontier et leurs verrières - Éditions Dominique Guéniot (Parcours du patrimoine no 338) - Langres - 2008 - (ISBN978-2-87825-411-2)