Premier village rural à l'est de Toulon, la commune s'étend dans une plaine fertile à 180 mètres d'altitude au carrefour des routes de Toulon au Luc (RD 97) et de Hyères à Brignoles (RD 12).
Par la route, Puget-Ville est à égale distance (30 km) du littoral, du Centre-Var et de l'agglomération Toulon-Hyères.
La commune, à l'ouest de la forêt du massif des Maures, est composée de hameaux : la Foux, le Canadel, la Ruol (basse et haute), Les Ferrières, le Mas de Brun, la Haute Ville, le Mas de Blanc, le Mas de Caudière ainsi que de lieux-dits dans la plaine comme sur la colline.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 827 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 1,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cuers », sur la commune de Cuers à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,9 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,3 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Au , Puget-Ville est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Puget-Ville[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
cultures permanentes (45,1 %), forêts (24,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones urbanisées (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 779, alors qu'il était de 1 442 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 85,2 % étaient des résidences principales, 6,0 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,4 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 66,9 %, en légère baisse par rapport à 1999 (69,2 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 0,1 % comme en 1999[a 3].
L’ancien village au sein duquel a été construit la chapelle Saint-Philomène était couramment appelé Ville ou "Vilo", puis Haute-Ville[21].
À partir du XIe siècle, les familles ont migré vers la plaine, pour obtenir plus d'espace, de terres fertiles et d'eau. La plaine s’appelait Vilo. À cette époque, Puget n'avait pas encore de nom. On l'appelait le Puget près de Toulon, le Puget de Cuers ou le Puget près de Cuers, Puget est alors considérée comme une banlieue de Toulon ou de Cuers[22].
Le toponymiste Ernest Nègre cite de Poieto en 1060 et de Pugeto en 1096[23]
Le toponyme Puget est aussi le diminutif occitan de Puech ou Puig qui signifie « puy » et correspondent à mont dans la langue d'oïl.
En 1793, la commune est créée sous le nom de Puget, puis renommée Puget-lès-Toulon en 1801 et Puget-après-Cuers avant de prendre le nom de Puget-Ville en 1867[24].
À l’origine, le village s’élevait plus à l’ouest à flanc de colline et surplombait la plaine. En 1060, un prieuré, dénommé aujourd’hui chapelle Ste Philomène, y est clairement désigné dans les cartulaires de l’Abbaye Saint-Victor de Marseille[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2021, la commune comptait 4 488 habitants[Note 4], en évolution de +7,45 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Trois foires sont organisées chaque année : la foire du Printemps en avril, la foire d'Automne en octobre et la foire aux Santons et aux Tarraïettes en décembre.
La commune organise par ailleurs deux fêtes : la fête du Printemps le premier mai co-organisée avec la MAP (Musique Action Puget) et la fête locale Saint-Sidoine en août.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 874 €, ce qui plaçait Puget-Ville au 16 096e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[49].
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 510 €[50].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 2 267 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,4 % d'actifs dont 65,3 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs[a 4].
On comptait 510 emplois dans la zone d'emploi, contre 392 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 492, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 34,2 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour trois habitants actifs[a 5].
Au , Puget-Ville comptait 424 établissements : 150 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 19 dans l'industrie, 62 dans la construction, 155 dans le commerce-transports-services divers et 38 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].
D'argent à une tour de gueules en abîme ; à la pointe, une fasce d'or avec ces mots : PUGET-VILLE, en caractère de sable[79].
Sous le second Empire, vers 1866, on retrouve dans l'armorial de Provence, un blason, composé de trois pommes et d'une étoile, attribué à la commune Le Puget près Cuers. Devant l'origine inexpliquée et mystérieuse de ce blason, le conseil municipal, sous l'impulsion de Firmin Eustache décide en 1988 de reprendre le blason présentant un écu portant une tour non crénelée, blason authentifié dans l'armorial général de France de
Charles d'Hozier (1683) à la commune du « lieu du Puget ».
Le , une délibération municipale adopte à l'unanimité le blason et sa description D'argent à une tour de gueules en abîme ; à la pointe, une fasce d'or avec ces mots : PUGET-VILLE, en caractère de sable, écu sommé d'une couronne murale à deux tours d'or, comme les communes provençales qui ne sont pas chefs-lieux.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]