Puymangou | |
L'église de Puymangou vue depuis les vignes | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Périgueux |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Anne Boscardin 2016-2020 |
Code postal | 24410 |
Code commune | 24343 |
Démographie | |
Gentilé | Pechmangoriens |
Population | 68 hab. (2021) |
Densité | 6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 11′ 34″ nord, 0° 04′ 37″ est |
Altitude | Min. 41 m Max. 134 m |
Superficie | 11,29 km2 |
Élections | |
Départementales | Montpon-Ménestérol |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Saint Aulaye-Puymangou |
Localisation | |
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Puymangou est une ancienne commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Dordogne en région Nouvelle-Aquitaine, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Saint Aulaye-Puymangou.
En 2015, année précédant la création de la commune nouvelle de Saint Aulaye-Puymangou, Puymangou était limitrophe de quatre autres communes.
Outre le bourg de Puymangou proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[1] :
La commune de Puymangou est l'une des rares communes de la Dordogne de langue d'oïl[2] (saintongeais)[réf. nécessaire].
En 1876, De Tourtoulon et Bringuier placent plus précisément la limite oc-oil dans la commune en englobant la moitié orientale en langue d'oc[3].
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après le nom de cette ancienne commune[4].
Au , Puymangou fusionne avec Saint-Aulaye pour former la commune nouvelle de Saint Aulaye-Puymangou dont la création a été entérinée par l'arrêté du 14 décembre 2015, modifié le 21 décembre 2015, entraînant la transformation de la commune de Puymangou en commune déléguée[5],[6].
Dès 1790, la commune de Puymangou est rattachée au canton de Laroche Chalais qui dépend du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Saint-Aulaye dépendant de l'arrondissement de Ribérac[7]. Cet arrondissement est supprimé en 1926 et ses communes rattachées à l'arrondissement de Périgueux.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, le canton de Saint-Aulaye disparaît aux élections départementales de mars 2015[8]. La commune est alors rattachée électoralement au canton de Montpon-Ménestérol.
En 1999, Puymangou intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye.
La population de la commune étant inférieure à 100 habitants au recensement de 2011, sept conseillers municipaux ont été élus en 2014[9],[10]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Saint-Aulaye-Puymangou, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[5].
Les habitants de Puymangou se nomment les Pechmangoriens[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Puymangou depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011 pour Puymangou[14]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales. En 2015, dernière année en tant que commune indépendante, Puymangou comptait 80 habitants.
Au , la commune déléguée de Puymangou compte 68 habitants[15].
Les données économiques de Puymangou sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Saint-Aulaye-Puymangou.
Le château de Puymangou est mentionné en 1676 lors d'un don de Régis Bouchard d'Esparbes d'Aubeterre, Comte de Lussan. C'est vraisemblablement à cette époque que l'ancien manoir de la fin du Moyen Âge a été transformé en une demeure plus vaste. Il a appartenu par la suite à la famille Chapelle de Jumilhac.
Il se compose d'un corps central qui intègre, au milieu de sa façade est, les vestiges du manoir primitif. Ce corps est cantonné à l'est de deux tours carrées coiffées de toits en pavillon à tuiles plates. Elles sont percées çà et là de bouches à feu. La plupart des baies s'alignent en travées et présentent des meneaux en bois[17].
Blason | De gueules à la montagne de trois coupeaux, celui du milieu d'argent et ceux des flancs de sinople, accostée de deux besants d'or et surmontée d'un caducée d'argent[19].
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Détails | Adopté par la municipalité. |