Quincy-Landzécourt | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Montmédy |
Maire Mandat |
Antoine Collot 2020-2026 |
Code postal | 55600 |
Code commune | 55410 |
Démographie | |
Gentilé | Quincourtis |
Population municipale |
131 hab. (2021 ) |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 29′ 41″ nord, 5° 17′ 50″ est |
Altitude | Min. 175 m Max. 290 m |
Superficie | 12,48 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Montmédy |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Quincy-Landzécourt est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Elle fait partie de la Lorraine gaumaise.
Chauvency-le-Château | Thonne-les-Près | |||
Brouennes et Baâlon |
N | Han-lès-Juvigny et Vigneul-sous-Montmédy | ||
O Quincy-Landzécourt E | ||||
S | ||||
Mouzay | Juvigny-sur-Loison |
La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Chiers, le Loison et le ruisseau de la Charponterie[1],[Carte 1].
La Chiers, d'une longueur de 127 km, prend sa source dans la commune de Mont-Saint-Martin et se jette dans la Meuse à Remilly-Aillicourt, après avoir traversé 46 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Chiers sont données par la station hydrologique située sur la commune de Chauvency-le-Château. Le débit moyen mensuel est de 22 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 272 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 336 m3/s, atteint le [3].
Le Loison, d'une longueur de 53 km, prend sa source dans la commune de Loison et se jette dans la Chiers à Chauvency-le-Château, après avoir traversé 17 communes[4]. Les caractéristiques hydrologiques du Loison sont données par la station hydrologique située sur la commune de Han-lès-Juvigny. Le débit moyen mensuel est de 3,81 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 100 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 112 m3/s, atteint le [5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mouzay », sur la commune de Mouzay à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,3 °C, atteinte le [Note 4],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Au , Quincy-Landzécourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,5 %), forêts (25,1 %), prairies (24,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), zones urbanisées (2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le , Quincy-sur-Loison devient Quincy-Landzécourt à la suite de sa fusion avec Landzécourt[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 131 habitants[Note 5], en évolution de −11,49 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'église saint Martin de Quincy-Landzécourt a été édifiée au cours du milieu du XIXe siècle à l'emplacement d'un précédent édifice dont l'origine remonte à une chapelle du XVe siècle. Elle est agrandie à partir de 1738 comme en témoigne la pierre de réemploi situé à proximité du chœur de l'édifice qui est lui même du XVIIIème siécle. L'église ne sera jamais achevé faute de financement. Elle de style néoclassique et appartient à une série édifices du même style du pays de Montmédy.
L'ancienne forge artisanale dite "molitor" du nom de la famille qui l'a créée au cours du XIXe siècle et a été en fonction jusqu'à la fin des années 1960. Elle est désormais depuis le 21 mai 2022 devenu un musée et café géré par l'association du "Café de la forge" qui a pour objectif l'animation et la valorisation patrimoniale et culturelle dans le Pays de Montmédy
Blason | Écu ovale. Écartelé: au 1er d'argent à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent, aux 2e et 3e de gueules à la tour d'argent ouverte et maçonnée de sable, au 4e d'argent au lion de gueules la queue passée en sautoir; au filet ondé en fasce d'azur brochant sur le trait du coupé[24]. |
|
---|---|---|
Détails | Adopté le 8 novembre 2021. |