RPO-A Chmel | |
Présentation | |
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Pays d'origine | Union Soviétique puis Russie |
Type | Lance-roquettes thermobariques |
Nombre de servants | 1 |
Période d'utilisation | années 1980→ présent |
Poids et dimensions | |
Masse | 11 kg |
Longueur(s) | lanceur de 920mm, roquette de 700mm |
Caractéristiques techniques | |
Portée | 730 m |
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Le RPO-A Chmel (russe : РПО-А Шмель, littéralement « bourdon ») est un lance-roquettes individuel à munitions thermobariques, classé comme lance-flammes par la Russie (Реактивный Пехотный Огнемет / Reaktivnyy Pekhotnyy Ognemet, lance-flammes à roquettes pour l'infanterie). Il est produit par KBP à Toula.
Le Chmel était à l'origine une arme soviétique, et est maintenant russe. Il est entré en service dans les années 1980 en remplacement du RPO Rys.
On connaît actuellement trois variantes de base[1] :
Le char lance-flammes BMO-T peut emporter 30 de ces munitions.
Le RPO-A a été utilisé lors de la guerre d'Afghanistan, où il reçut le surnom de « tube de Shaitan » par les moudjahidines afghans, lorsque les soviétiques l'utilisèrent contre les grottes et failles géologiques où se cachaient les combattants.
Il a également été utilisé en Tchétchénie[2]. Dans le contexte d'une guerre urbaine, cette arme s'est révélée efficace.
Lors de la prise d'otages de Beslan, le Chmel a été utilisé par les forces spéciales russes et a provoqué l'effondrement du gymnase dans lequel se trouvaient des otages[3].
Il semble avoir été utilisé lors de la Guerre civile syrienne[4].
Son utilisation a été signalée pendant la guerre du Donbass[2]. Il a été utilisé par le Régiment Azov pendant le siège de Marioupol, lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022[5][réf. à confirmer].