La « race alpine »(Homo alpinus) était l'une des trois « sous-races » dans laquelle la « race caucasienne » a été classée par la plupart des anthropologues entre la fin du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle[1]. La « race alpine » était alors identifiée comme la descendante des Celtes résidant en Europe centrale au Néolithique[2].
L'anthropologue américain Carleton S. Coon a déclaré qu'il s'agissait du type « racial » le plus courant en France[3]. On disait[évasif] que le type était répandu dans toute l'Europe et même en Asie occidentale, mais surtout dans et autour de l'Europe centrale.
En France, en 1933, George Montandon, dans son ouvrage La Race, les races. Mise au point d'ethnologie somatique[4], propose une taxonomie des « races »[5] qui divise l'espèce humaine en cinq « grandes races » elles-mêmes divisées en « races », puis en « sous-races » et en « groupes somatiques ». La Sous-race alpine, qui est spécifiée comme celtique, cévénole, occidentale, alpo-carpathienne, fait partie de la Race alp-arménienne, qui avec les « races » laponienne, aïnienne brune (méditerranéenne), forme la Grand-race europoïde (pp. 237-269). Dans cet ouvrage Montandon propose une typologie « raciale » de nature zoologique et somatique, du type de celle de Georges Vacher de Lapouge.
Hans Günther, théoricien du racisme hitlérien, qualifiait les Alpins de « bas criminels, tricheurs dès le bas âge, voleurs et sexuellement pervertis[6] ».