Radio-télévision belge de la Communauté française (RTBF) | |
Logo de la RTBF | |
Création | |
---|---|
Dates clés | : création de l'INR : création de la RTB : création de la Radio-télévision belge de la Communauté culturelle française (RTBF) |
Fondateurs | Fédération Wallonie-Bruxelles |
Forme juridique | Établissement public autonome à caractère culturel |
Siège social | Bruxelles Belgique |
Direction | Jean-Paul Philippot Administrateur général |
Actionnaires | Communauté française de Belgique |
Activité | Audiovisuel |
Produits | Chaînes de télévision, de radio, sites Internet |
Filiales | RMB (Régie Média Belge) TVB (jusqu'en 1996) Casa Kafka Pictures Auvio |
Effectif | 1 914 (2017)[1] |
BCE | 0223459690 |
Site web | www.rtbf.be |
Chiffre d'affaires | 316 millions d'euros[2] (2012) |
Résultat net | 24,2 millions d'euros (2014) |
Société précédente | Radiodiffusion-Télévision belge, émissions françaises |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
La Radio-télévision belge de la Communauté française (RTBF)[3] est une entreprise publique autonome à caractère culturel responsable du service public de la radio et de la télévision pour la Communauté française de Belgique (Wallonie et Bruxelles). Elle succède le à la Radiodiffusion-télévision belge (RTB) et dispose actuellement de trois offres : une offre radio, une offre télévisuelle et une offre Internet.
Ses équivalents sont la Vlaamse Radio- en Televisieomroeporganisatie (VRT) pour la Communauté flamande de Belgique et le Belgischer Rundfunk (BRF) pour la Communauté germanophone de Belgique.
La RTBF est membre de l'Union européenne de radio-télévision, est actionnaire de la chaîne d'information Euronews à hauteur de 0,60 %, de TV5 Monde à 11,1 %, de la RMB à 100 %, de Casa Kafka Pictures à 100 %, de la Sonuma à 40 % et de Dreamwall à 22 %.
La loi du 18 juin 1930 créée l'Institut national de radiodiffusion (INR, ou NIR en néerlandais) qui se voit attribuer l'usage exclusif des trois longueurs d'onde accordées à la Belgique, dont deux seront utilisées pour diffuser des émissions en français et en néerlandais. Elle s'installe à la Maison de la Radio, à Ixelles. Le , face à l'invasion allemande, l'INR interrompt ses activités après avoir démonté ou détruit tous ses émetteurs afin d'éviter leur utilisation par l'ennemi.
Par l'arrêté-loi du , l'INR retrouve son mandat de service de radiodiffusion public [4]. Le marque les débuts de la télévision en Belgique avec diffusion d'émissions régulières dès le 31 octobre.
En 1954, l'INR participe à la création de l'Eurovision. La Belgique est choisie comme pays hôte de la régie centrale — installée sous la coupole du Palais de Justice de Bruxelles — qui réceptionne et redistribue les programmes de plusieurs pays d'Europe grâce à une antenne plantée sur le dôme du palais.
En 1958, le Gouvernement Gaston Eyskens III est formé, et comporte pour la première fois un ministre des Affaires culturelles, Pierre Harmel. En 1959, il rattache l’INR-NIR au département des Affaires culturelles, et non plus aux PTT (Postes, télégraphes et téléphones). Puis, par la loi du 8 août 1960, il crée la Radio-télévision belge. Après 30 années d’existence, l’INR-NIR fait place à un institut d’émissions en néerlandais (BRT, Belgische Radio- en Televisieomroep), un institut d’émissions françaises (la RTB, Radiodiffusion-télévision belge, émissions françaises) et un institut des services communs. Les programmes francophones et flamands deviennent indépendants. La RTB dispose d’une autonomie culturelle totale, d’une indépendance vis-à-vis du gouvernement et de la liberté d’information. Un Conseil d’administration est composé de membres représentant proportionnellement les partis politiques reconnus. L’Etat verse à la RTB une dotation annuelle. La publicité commerciale est interdite [5].
La télévision est devenue autonome par rapport à la radio, avec du personnel distinct, et des locaux appropriés. En 1971, la télévision passe à la couleur et des centres régionaux de production sont créés à Liège et Charleroi en 1976, puis à Bruxelles en 1979. La RTB lance en 1977 une deuxième chaîne de télévision, RTBis, qui propose des rediffusions de la première chaîne ainsi que la diffusion de diverses émissions et feuilletons (qui deviendra RTBF Bis puis en 1979 Télé 2).
À la suite de la fédéralisation de la Belgique dans les années 1970 et à la création de trois communautés linguistiques dotés de compétences juridiques, un décret du Conseil culturel de la Communauté française de Belgique transforme la RTB en Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF) le . La Belgischer Rundfunk (BRF) est alors créée par la Communauté germanophone de Belgique pour assurer les services jusqu'ici dévolus à la RTB. La RTBF et la BRF ont gardé le 'B' de Belgique alors qu'en 1998, la BRT devenait VRT.
Tout comme la RTB, la RTBF dispose de l'autonomie culturelle, de la liberté de l'information, d'une indépendance face aux pouvoirs publics et d'un monopole de diffusion radio-télévisée.
Les années 1980 vont permettre à la RTBF de se développer, tout d’abord en tant que membre fondateur de la chaîne internationale francophone TV5, créée en 1984 avec TF1, Antenne 2, FR3 et la SSR, puis avec la création en 1985 de la première filiale de la RTBF, la RMB (Régie Média Belge). La Communauté française autorise par décret du la diffusion par la RTBF de publicités dont la gestion et la commercialisation des espaces publicitaires est confiée à TVB, société commune aux chaînes publique et privée de la Communauté française (RTBF et RTL-TVi). C'est enfin la création de Canal+ TVCF, télévision à péage, filiale de la RTBF et du groupe Canal+ créée à Bruxelles, le 28 août 1988 et qui deviendra Canal+ Belgique en mai 1995. Le naît Télé 21, deuxième chaîne à part entière alliant l'événement en direct et la diffusion de films, de musique et de documentaires sociaux et culturels.
Malgré ces développements, l’entreprise subit la concurrence conjointe des chaînes de télévision et de radio françaises et privées belges. En vue d'enrayer son déficit croissant, l'entreprise met en place en 1993 le plan Horizon 97 prévoyant le départ anticipé à la retraite du personnel statutaire. Télé 21 cède la place à Arte 21 (la RTBF entre alors dans le GEIE d'Arte en mars 1993 en tant que membre associé, cet accord sera suspendu en mars 1994) et Sport 21 qui reste la chaîne de l'événement sportif et des grands directs (canal partagé avec les programmes d'Arte).
Quatre ans plus tard, le 8 juillet, un décret du parlement de la Communauté française donne l'autonomie financière à la RTBF en en faisant une entreprise publique autonome. Le 1er mars 1997, la deuxième chaîne, RTBF 2, divise son offre de programmes entre la Deux, chaîne de multidiffusion de programmes culturels, de documentaires et chaîne d'accueil des événements non sportifs en direct (Commissions parlementaires, Concours musical Reine Elisabeth par exemple) et Eurosport 21 qui propose des « fenêtres » de programmes sportifs produits par la RTBF, insérées dans le programme complet de Eurosport. À l'occasion de la Coupe du Monde de Football de 1998, la RTBF décide de diffuser l'intégralité des matches sur ses deux chaînes de télévision principales, RTBF la Une et RTBF la Deux. Afin que le public le plus large ait accès à ces programmes, on procède à une redistribution des émetteurs, qui permet de capter la Une et la Deux sur les réseaux de télédistribution bien sûr, mais aussi par voie hertzienne, sur la totalité du territoire de la Région wallonne et de la Région de Bruxelles-Capitale. Ce dispositif sera maintenu au-delà de la Coupe du Monde, par décision du Conseil d'Administration du 13 juillet.
Au milieu des années 1990, la RTBF reprend une politique d’expansion en participant à la création d'Euronews en 1993, en signant un accord de coproduction avec la chaîne franco-allemande Arte en 1995, portant sur la production d'une vingtaine d'heures de programmes par an, en reprenant ensuite la diffusion d'émissions radio en ondes courtes par RTBF International le 1er février 1999, à destination de l'Afrique centrale et de l'Europe méridionale et en créant enfin en 2001 RTBF Sat diffusée en clair et en numérique vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur toute l'Europe grâce au satellite Astra.
Le plan Magellan, destiné à assainir les finances de l'entreprise grâce notamment à des départs en retraite anticipés, mais aussi par un repositionnement des chaînes du groupe, est approuvé le par le conseil d'administration de la RTBF. Ainsi, les radios sont réformées : Bruxelles Capitale et Fréquence Wallonie fusionnent pour donner VivaCité ; quant à Radio 21, elle se scinde en une chaîne classic rock (Classic 21) et une chaîne musicale « jeune » (Pure FM). Les deux chaînes de télévision sont également profondément remaniés pour être plus complémentaires. La deuxième chaîne de la RTBF fait peau neuve en septembre 2003 en prenant l’appellation la deux et en s'offrant un nouvel habillage, de nouvelles émissions et de nouveaux visages.
Ce plan de transformation se termine en mai 2005 avec l'adoption d’une nouvelle identité visuelle qui abandonne le logo « oreille » datant de l'INR pour un look plus moderne.
En , la RTBF commence à adopter le format 16/9[6].
La Trois, copie dérivée de RTBF Sat, est lancée officiellement le 30 novembre 2007. Son contenu et son habillage sont identiques à celui de la RTBF Sat. Seul le logo de la chaîne change. Son inauguration a lieu dans le cadre du lancement officiel du bouquet TNT de la RTBF. Quatre chaînes de télévision sont alors disponibles : la Une, la Deux, la Trois et Euronews.
La crise économique des années 2008 et suivantes n'épargnera pas la RTBF. Pour causes d'économies imposées par la Communauté française de Belgique, son pouvoir de tutelle, en trois mois à peine le groupe de radio-télévision voit la fin des émissions radio en ondes courtes et la disparition d'une de ses chaînes de télévision. Les recettes fiscales étant insuffisantes à cause de la crise économique, le budget alloué à la RTBF par la Communauté française est revu à la baisse.
Le 31 décembre 2009 à 23 h 15, la diffusion en ondes courtes de RTBF International est définitivement abandonnée, mettant un terme à l'utilisation de cette technologie au sein du groupe. La chaîne radio est désormais disponible en streaming et podcasting[7]. La diffusion en AM depuis l'émetteur de Wavre a été arrêtée le 31 décembre 2018[8] et se poursuit en FM à Kinshasa jusqu'en juillet 2019.
Le 12 janvier 2010, Jean-Paul Philippot, administrateur général, annonce une nouvelle évolution dans l'histoire du groupe : la RTBF s'appelle désormais RTBF.be, changeant par la même occasion de logo[9]. Cette petite révolution montre l'intérêt du groupe pour les nouvelles technologies et surtout pour son pôle internet, entre télé et radio, qu'il souhaite développer.
Le 15 février 2010 à minuit, pour la première fois de son histoire, la RTBF connaît la fermeture d'une de ses chaînes de télévision. RTBF Sat est en effet suspendue, car la diffusion par satellite est jugée trop onéreuse. La Trois continue la diffusion du programme de RTBF Sat, mais uniquement à destination du public belge. La grille des programmes connaît une période de transition allant de mi-février 2010 à septembre 2010. Le 25 septembre 2010, elle devient une chaîne sans publicité, ouverte à des productions externes à la RTBF, accueillant les programmes pour enfants, des films et séries en version originale, des documentaires, des archives, des JT avec traduction gestuelle et des rediffusions des autres chaînes.
De septembre 2014 à 2018, la RTBF couvre tous les matches de l'équipe de Belgique de football[10].
Le 22 juin 2014, la RTBF a réalisé un record d'audience lors du match Belgique Russie 2e match de la phase de poule.
À partir de la saison 2018-2019, la RTBF récupère les droits de la coupe de football Ligue Europa pour une durée de 3 ans.
Le , la RTBF arrête d'utiliser les ondes moyennes pour la diffusion de ses programmes[11].
Le 7 septembre 2020, les chaînes de radio Pure et de TV La Deux fusionnent pour donner naissance au média Tipik, ciblant les jeunes adultes et se déclinant en TV, radio et sur le digital.
En 1967, le graphiste anversois Michel Olyff – à qui l'on doit notamment les logos du Crédit communal, du Patrimoine mondial et de la Loterie nationale – conçoit un emblème commun pour la RTB et la BRT. Surnommé « l'oreille » – mais parfois aussi « le coquillage », « l’œil qui entend », « l’oreille qui voit », ou « la corne d’abondance » –, il représente un cercle tournant sur lui-même et s'élargissant, à la manière d'une onde, et ce, afin « d'exprimer l'idée de la diffusion »[12]. Dans une interview réalisée en 1997, M. Olyff précise que son emblème – terme qu'il préfère à celui de « logo » – prend la forme du pavillon d'un phonographe : « Ce n'est ni une oreille, ni un œil, symboles de récepteur, mais un pavillon ou un cornet, symbole de l'émetteur »[13]. L'emblème sera également utilisé par la BRF, le groupe audiovisuel public de la Communauté germanophone de Belgique créé en 1977.
En décembre 1977, les lettres « RTB » ainsi qu'un grand « F » sont ajoutées à l'emblème, toujours sous la supervision de M. Olyff. Ce changement traduit le changement de nom de RTB (Radio-télévision belge) en RTBF (Radio-Télévision belge de la Communauté française). En octobre 1982[14], l'emblème de Michel Olyff est modifié une seconde fois, par Jean Binon afin d'être décliné dans les trois couleurs primaires.
En 1994, la RTBF confie à Imagique – filiale de la RTBF dirigée par Jean-Louis Stalport, et spécialisée dans le graphisme –, puis à la société française Gédéon, la réalisation de nouveaux sonores et habillages pour ses émissions. Le « pavillon de phonographe » est alors modifié sans l'accord de Michel Olyff : un encadrement est ajouté, la couleur bleue remplace le noir, le disque blanc est remplacé par un anneau, et enfin une brisure dans la courbe inférieure apparaît. Selon Olyff, ces changements sont probablement dus à l'erreur d'interprétation de l'emblème par la RTBF et Gédéon, qui y voient un œil et une oreille au lieu du disque et de la spirale qui évolue. Olyff écrit alors à la RTBF, et des contacts sont établis entre Olyff et Stalport afin de respecter l'emblème initial. Olyff consent au maintien du rectangle d'encadrement et de la couleur bleue, mais demande le retour du disque plein blanc ainsi qu'une correction de la courbe. Après trois ans de tractations qui n'aboutirent pas, Olyff intente un procès au groupe, qui est condamné le 5 août 1997 au paiement d'une astreinte de 50 000 francs pour chaque utilisation du logo dénaturé, et ce, dès le 8 août 1997. Finalement, la RTBF et Olyff concluent un accord à l'amiable : l'emblème retravaillé par Olyff et dont Stalport ne voulait pas est adopté[13],[15].
Le , la RTBF abandonne définitivement le « pavillon de phonographe », la remplaçant par un logo fait des lettres « rtbf » en minuscules, synonymes de souplesse, de simplicité et d’ouverture[16],[17]. Le 13 janvier 2010, afin de marquer le passage de l’institution au numérique et aux nouvelles technologies, un cercle bleu comprenant le domaine .be est ajouté à l'ensemble[18].
Notons enfin que la VRT a abandonné l'emblème de Michel Olyff au début des années 1990. Quant à la BRF, elle l'utilisa jusqu'en juin 2015[12].
Le siège de la RTBF est situé dans un immeuble au Boulevard Auguste Reyers 52 à Schaerbeek, Bruxelles. Ce site est desservi par la station de prémétro Diamant.
La RTBF possède des centres régionaux de production à Charleroi, Liège, Mons, Namur et Libramont[19]. Elle dispose également d'un site à Rhisnes qui concentre l'ensemble des moyens techniques et mobiles (cars de captations) de l'entreprise, pour l'ensemble de ses médias.
Les émissions sont préparées dans les différents centres de productions du groupe. Le journal télévisé, les émissions sportives, le Dan Late Show et certaines émissions devant utiliser un fond vert sont enregistrées dans les studios du Boulevard Reyers, à Schaerbeek. Jusqu'en 2010, Ici Bla-Bla y était aussi enregistré. C'est aussi depuis cette location qu'émettent les radios La Première, Musiq3 et Tipik. Les radios VivaCité et Classic 21, elles, émettent depuis le centre de Mons. Les émissions de divertissement sont produites à Liège. Autrefois, certaines étaient produites à Charleroi, mais aujourd'hui[Quand ?], seules les émissions pour enfants et la météo y sont enregistrées.
La RTBF est une entreprise publique autonome à caractère culturel de la communauté (décret du 14 juillet 1997 modifié par décrets du 19 décembre 2002, du 9 janvier 2003, du 27 février 2003, du 3 juillet 2003 et du 19 mai 2004).
La RTBF fait partie de différentes instances internationales :
Les recettes des radios et télévisions publiques belges s’élèvent en 2012 à 316 millions d'euros[2] dont 70 % proviennent de la dotation de la Communauté française et 30 % ont leur origine dans la publicité et autres recettes commerciales.
La RTBF est dirigée par un Conseil d'Administration dont les membres sont élus conformément aux répartitions politiques au sein du Conseil culturel de la Communauté française de Belgique, autorité de tutelle de la RTBF, afin d'éviter que les membres du conseil d'administration de la RTBF appartiennent tous à la même tendance politique.
Conseil d’administration :
L'Administrateur général est désigné par le Conseil culturel pour un mandat de six ans. Les membres du Comité de Direction de la RTBF sont aussi nommés pour un mandat de 6 ans.
Administrateurs généraux :
Directeur général du pôle Médias :
Directeur général du pôle Contenus :
Directeur de l'Information :
Directeur général des Technologies et Exploitations
Directeur des Finances
RTBF Entreprise : https://www.rtbf.be/entreprise/a-propos#gouvernance[réf. nécessaire]
La RTBF diffuse neuf stations de radio (sans compter les webradios) et quatre chaînes de télévision (quatre chaînes propres, une en collaboration avec Arte France).
La RTBF opère cinq chaînes de télévision destinées à la Communauté française de Belgique, dont l'actualité et les coulisses peuvent être suivies en ligne[26] :
À l'exception de TipikVision, chaque chaîne de la RTBF bénéficie d'un canal diffusé en haute définition, même si seulement une petite partie des programmes est en qualité HD.
L’offre VOD (vidéo à la demande) de la RTBF se décline sur plusieurs plateformes :
Depuis le début des années 2010, la RTBF coproduit nombre de séries télévisées et de téléfilms, le plus souvent à caractère policier, en association avec France Télévisions, TF1 et diverses sociétés de production françaises ou belges (comme Be-Films).
Le , on apprend que l'action de mobilisation de la RTBF intitulée « Viva for Life » a récolté 4 115 330 euros en 2017 et financera 104 projets associatifs[108]. Du 17 au 23 décembre 2018, une nouvelle édition de l'opération « Viva for Life » au profit de l'enfance défavorisée est menée par la RTBF depuis la commune de Nivelles[109]. Du 17 au , la RTBF organise la 7e édition de l'opération « Viva for Life » au profit de l'enfance précarisée depuis la Grand-Place de Tournai[110].
Les audiences de la RTBF citées ci-dessous se basent sur les parts de marché 4 ans et plus[111],[112].
Comparaison entre les parts d'audience annuelles des chaînes de télévision de la RTBF et celles d'RTL Group entre 2010 et 2019 :
RTL Group | RTBF | |
---|---|---|
2010 | 27,6 | 20,8 |
2011 | 27,6 | 20,7 |
2012 | 26,4 | 21,1 |
2013 | 25,8 | 21,1 |
2014 | 24,7 | 22,2 |
2015 | 25,2 | 22 |
2016 | 25,2 | 24,6 |
2017 | 25,5 | 23,6 |
2018 | 25,1 | 25,3 |
2019 | 23,9 | 24,7 |