Montiel Cuellar est un nom espagnol. Le premier nom de famille, en général paternel, est Montiel ; le second, en général maternel, souvent omis, est Cuellar.
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En août 2011, Montiel dispute, aux États-Unis, le USA Pro Cycling Challenge (ou Tour du Colorado), une épreuve de l'UCI America Tour, particulièrement relevée puisque les trois premiers du Tour de France et pas moins de huit équipes de l'élite mondiale (ou UCI ProTeams) sont présents. Il remporte le classement du meilleur grimpeur, en dépossédant son compatriote Walter Pedraza du maillot rouge de leader, le dernier jour[3].
Toujours dans l'équipe du programme Orgullo paisa, il termine, de manière anecdotique, douzième du Tour du Mexique[4] et au vingt-septième rang son Tour national[5].
Il faut attendre l'automne pour voir Montiel apparaître dans le haut d'un classement avec une septième place au Clásico RCN[6]. Dans le groupe d'une vingtaine d'hommes qui arrive à trois minutes d'Óscar Sevilla et d'Alex Cano, lors de la troisième étape décisive[7], il intègre le "Top 10", trois jours plus tard, dans l'étape de l'Alto de La Línea[8]. Il grimpe de deux places lors du contre-la-montre final[6].
En novembre, remplaçant au pied levé, Argiro Ospina, rejoignant sa nouvelle équipe, il est aligné à la XXXeVuelta Higuito, au Costa Rica[9]. Il termine deuxième de la première étape, derrière son coéquipier Carlos Ospina[10]. Quatre jours plus tard, il remporte la cinquième étape. Profitant d'un col de troisième catégorie à deux kilomètres du terme, il fausse compagnie au groupe des favoris, pour remporter sa première victoire de l'année. Les neuf secondes d'avance qu'il conserve sur la ligne lui permettent de reprendre la deuxième place au général provisoire[11]. Un temps subtilisé, il reprend la deuxième place la veille de l'arrivée, en terminant sur le podium du contre-la-montre en côte[12]. Il assortit ce bon classement général du trophée des meilleurs grimpeurs[13].
Après un début de saison difficile, selon ses propres termes[14], Rafael Montiel est aligné par son équipe au Tour de Colombie. Dès la première étape, il est à l'attaque et s'immisce dans l'échappée victorieuse. Cependant il échoue à la cinquième place à l'arrivée[15]. Il récidive quatre jours plus tard et se glisse dans une échappée de cinq hommes. Cette fois, il se montre le plus fort et règle au sprint le petit groupe, pour remporter sa première victoire de l'année[14]. Perdant régulièrement du temps les autres jours, il termine la compétition au quarantième rang[16].
Trois mois plus tard, il dispute à domicile la Clásica de Marinilla, en préparation du Clásico RCN. Présent dans l'échappée décisive du premier jour[17], il surprend les observateurs en s'imposant, pour la première fois de sa carrière, dans un contre-la-montre en côte, le lendemain. Il bat des spécialistes comme son coéquipier Alex Cano et établit un nouveau record du parcours[1]. Après avoir terminé sur le podium d'épreuves internationales comme le Tour du Guatemala 2007, le Tour de l'Équateur 2009 ou la Vuelta a Higuito 2012, il remporte sa première course à étapes, vingt-quatre heures plus tard[18].
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En 2019, après plusieurs cas de dopage détectés en Colombie au cours de cette année, la fédération colombienne de cyclisme publie une liste des cyclistes sanctionnés par cette organisation depuis 2010. Parmi ces noms figure Rafael Montiel, suspendu provisoirement, après un contrôle positif à l'EPO, sur un prélèvement effectué hors compétition à Yopal en juillet 2019[19]. En janvier 2022, la fédération nationale le sanctionne de quatre ans de suspension, jusqu'au 11 juillet 2023[20].