Né à Jhang (dans l'Inde Britannique, aujourd'hui au Pakistan), Raghu Rai devient photographe en 1965 à l’âge de 23 ans. L’année suivante, il rejoint l'équipe de The Statesman, un journal de New Delhi[1] comme photographe en chef (1966 à 1976)[2]. En parallèle, il occupe les fonctions de rédacteur en chef du service photo du magazine d’actualité hebdomadaire Sunday, publié à Calcutta (1977-1980)[2].
Il quitte The Statesman en 1976 et devient photographe indépendant et responsable de la photographie au Sunday, un hebdomadaire de Calcutta.
Il entre à Magnum Photos en 1977, sur proposition d’Henri Cartier-Bresson[1]. Il quitte le Sunday de Calcutta en 1980. De 1982 à 1992, il est le directeur de la photographie du magazine India Today[3]. Il se fait connaître au plan international en photographiant les conséquences de la catastrophe de Bhopal[1].
Il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages dédiés aux événements et figures de son pays : Delhi, les Sikhs, Calcutta, Khajuraho, le Taj Mahal, Mère Teresa…[2]
Il est désigné « Photographe de l’année » en 1992 aux États-Unis, pour son travail relatif à la « gestion humaine de la faune en Inde », publié dans le magazine National Geographic[2]. Il a fondé en 2012 le Raghu Rai Center for Photography, un lieu de partage et d’enseignement de la photographie auprès des jeunes générations[2].
Membre associé de Magnum Photo, Raghu Rai vit et travaille à Delhi[2].