Ramat Shlomo est un quartier situé sur une colline au nord de Jérusalem, entre les quartiers de Ramot Alon et Shuafat, juste de l'autre côté de la ligne verte. Il est rattaché à Jérusalem avec l'expansion des frontières après la guerre des Six Jours. Le quartier est nommé en l'honneur du rabbin Shlomo Zalman Auerbach, et a un caractère ultra-orthodoxe. La plupart des rues du quartier sont appelées par des noms de la Torah, où des rabbins et des personnalités publiques décédés.
Avant que le quartier soit construit, le maire Teddy Kollek essaye de promouvoir la création d'un stade de football. La planification de cet ambitieux projet débute en 1973. Un plan est présenté visant à construire un centre sportif avec des normes appropriées aux Jeux olympiques. Les travaux d'infrastructures commencent et entraînent des manifestations ultra-orthodoxes contre la construction du stade dans cette partie de la ville[1]. Le Premier ministre Menahem Begin, prend contact avec le maire de Jérusalem et lui demande de suspendre les travaux et lui propose la construction du Stade Teddy a Malha.
Le quartier est fondé à la fin des années 1990 par l'architecte Yaacov Yaar[2]. Conçu pour améliorer la situation du logement des secteurs ultra-orthodoxe de Jérusalem, l'accent est mis pour intégrer le quartier aux paysages de Jérusalem.
En 1992, sept associations orthodoxes ont été sélectionnées pour créer 2100 unités de logement pour des familles dans le besoin.
Le quartier est situé au nord de la ville sur la montagne qui sépare le quartier d'Alon Ramot au nord-ouest du quartier arabe de Shuafat au nord-est. Il est également connu sous le nom « Rekhess Shuafat », ou « Rekhess » (dorsale) car il est situé sur la crête entre les deux quartiers. Le quartier est situé à environ 790 mètres d'altitude.
Le , le gouvernement israélien suscite une polémique en annonçant, en pleine visite du vice-président américain Joe Biden, la construction de 1600 logements supplémentaires dans cette zone considérée par les Palestiniens comme faisant partie des quartiers arabes qualifiés de « Jérusalem-Est occupée » (bien qu'elle se situe au nord-ouest et non à l'est).