Rassemblement Wallonie France Rassemblement Bruxelles France | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Laurent Brogniet |
Fondation | |
Siège | R.W.F. 38, Jevigné 4990 Lierneux |
Idéologie | Mouvement wallon Rattachisme Républicanisme[1] Francophilie Pluralisme |
Couleurs | Bleu, blanc et rouge |
Site web | rwf.be |
Le Rassemblement Wallonie-France (en abrégé R.W.F.) est un parti politique francophone belge rattachiste qui milite pour la réunion de la Wallonie à la France sous une forme à négocier[2]. La section bruxelloise du parti se nomme le Rassemblement Bruxelles-France (R.B.F.) et plaide pour que la Région bruxelloise et les six communes de la périphérie bruxelloise à facilités linguistiques se trouvant en Région flamande suivent, le cas échéant, la Wallonie dans sa réunion à la France[3].
Le parti a été fondé sous l’impulsion de Paul-Henry Gendebien le à Charleroi au Palais des Beaux-Arts, en présence de deux personnalités françaises : Georges Sarre, proche de Jean-Pierre Chevènement, et de Paul-Marie Couteaux, eurodéputé du RPF[4].
Le R.W.F. a été créé sur la base d'un rapprochement entre le Rassemblement wallon (RW) d'André Libert avec l'Alliance Démocratique Wallonne (A.D.W.) formée en 1985 au sein du Parti social-chrétien (PSC) de Paul-Henry Gendebien (ancien président du Rassemblement wallon) et le Mouvement Wallon pour le Retour à la France (R.F.) présidé par Maurice Lebeau.
Aux élections législatives fédérales de 2003, le parti s'est présenté sous le sigle « RWF-RBF ». Il s'est par contre présenté depuis sous le signe unique « RWF » lors des législatives de 2007 lors desquelles il obtient 1,5 % des voix au Sénat contre 1,2 % à la Chambre, en Wallonie[5].
Aux élections régionales de 2004, le RWF obtint 1,02% des voix sur l'ensemble de la Région wallonne. À l'occasion des élections régionales et européennes de la même année, il dépose des listes complètes dans tous les arrondissements de Wallonie et de Bruxelles et pour l'Union européenne, obtenant 1,39 % des suffrages pour le Parlement wallon et 0,43 % pour l'élection du Parlement européen[6]. Il a régressé lors des élections régionales suivantes de 2014 où il n'a obtenu que 0,48% des suffrages exprimés.
Le R.W.F. est refondé en 2010 sur proposition du président Paul-Henry Gendebien et du bureau exécutif.
Le congrès statutaire 2012 a élu Laurent Brogniet comme nouveau président du R.W.F. Paul-Henry Gendebien devient président fondateur. Il était coprésident depuis 2010. De nouveaux statuts ont été soumis à l'approbation des congressistes.
Lors d'une réunion le à Namur, Laurent Brogniet démissionne de la présidence. Un groupe est chargé d'envisager l'avenir du parti. La revue du parti Trait d'Union prend fin en 2014.
Le R.W.F. ne se présente pas aux élections législatives de 2019. Il estime qu'il a accompli sa tâche principale : « faire passer le message d'une alternative crédible au sein de la population wallonne et de la classe politique qui compte de nombreux partisans du rattachement à la France en cas de disparition de l’État belge ».
Depuis lors, le RWF est resté un mouvement politique actif sur le web et dans les médias sans pour autant présenter de liste aux élections.
Il conserve son site rwf.be qui publie régulièrement des articles depuis 2014 ainsi que sur les réseaux sociaux (X, puis Bluesky)[7].
Dans son manifeste[3], le RWF indique qu'il est favorable, dans la continuité historique du Mouvement wallon, à une réunion de la Wallonie et de Bruxelles à la France, sous une forme à négocier. Dans le même manifeste, il revendique être un « rassemblement pluraliste d’hommes et de femmes venus des divers horizons de la société, de la gauche démocratique à la droite démocratique. »
Le RWF souhaite que le Wallonie (et la Région bruxelloise si elle le souhaite) devienne une région française à part entière et que les provinces wallonnes deviennent des départements français.
Par ailleurs, le RWF met en exergue les éléments suivants qui seraient positifs pour la Wallonie si elle devait se réunir à la France[8] :
Bien que le parti Rassemblement Wallonie-France ait récolté un nombre insuffisant de voix aux dernières élections, une liste de sondages portant sur le rattachement de la Wallonie à la France montre que l'hypothèse d'un rattachement franco-wallon n'est pas insignifiante en Wallonie comme en France[9].
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