Rassemblement national des indépendants

Rassemblement national des indépendants
(ar) التجمع الوطني للأحرار
(ber) ⴰⴳⵔⴰⵡ ⴰⵏⴰⵎⵓⵔ ⵢ ⵉⵏⵙⵉⵎⴰⵏⵏ
Image illustrative de l’article Rassemblement national des indépendants
Logotype officiel.
Présentation
Président Aziz Akhannouch
(depuis 2016)
Fondation 1978
par Ahmed Osman
Siège High Tech Hall A, Secteur 9, 5e étage Av. Annakhil Hay Riad, Rabat
Symbole Colombe[1]
Positionnement Centre[2] à centre droit[3],[4]
Idéologie Libéralisme[5]
Royalisme[5]
Réformisme[5]
Affiliation internationale Parti populaire européen
(membre partenaire)
Couleurs Bleu ciel
Site web rni.ma
Représentation
Représentants
103  /  395
Conseillers
27  /  120

Le Rassemblement national des indépendants (RNI) (amazighe : ⴰⴳⵔⴰⵡ ⴰⵏⴰⵎⵓⵔ ⵢ ⵉⵏⵙⵉⵎⴰⵏⵏ, arabe : التجمع الوطني للأحرار ) est un parti politique marocain de centre droit[6], d'idéologie libérale, fondé en 1978 par Ahmed Osman, ancien premier ministre et beau-frère du roi Hassan II[3].

Depuis l'élection de 2016, son président est Aziz Akhannouch[7].

Il est souvent désigné comme le « parti de la bourgeoisie », du fait qu'il abrite en son sein un bon nombre de richissimes hommes d'affaires et de cadres[8].

Le parti est créé le par les élus au parlement sans appartenance politique et présidé par Ahmed Osman, Ancien Premier ministre et beau-frère de Hassan II.

Il participe ensuite au gouvernement d'alternance formant ainsi une coalition centriste.

Ahmed Osman nommé Premier ministre pour la période de 1972-1979, et Mohammed Haddou Echiguer nommé ministre de l'Intérieur pour la période de 1973-1976 ont conduit la Marche Verte en 1975. Ahmed Osman a présidé le Parlement durant deux législatures (1984-1992).

À la suite des élections législatives de 1977, création d'un groupe parlementaire composé de 167 députés sans appartenance politique au sein de la chambre des représentants.

Le parti compte tenu de ses orientations politiques appelant à une application effective et à une responsabilisation de tous les acteurs politiques, a participé au Gouvernement d'alternance en 1998 et continue d'occuper des postes ministériels au sein de l'actuel gouvernement.

Le parti a connu une scission donnant naissance au Parti national-démocrate (PND) en 1981, mais continue à occuper les devants de l'échiquier politique national avec une forte présence au niveau de la première et la deuxième chambre.

Nouvelle ère

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Le RNI peine depuis l'amorce de l'ère de démocratisation à effacer l'image de «parti de l'administration» qui lui a été affublée durant le régime de Hassan II.

Ce parti essaie depuis 1997 et surtout depuis 2002 de se situer clairement comme étant un parti de droite modérée libérale économiquement et prônant la démocratie.

Ahmed Osman a été renversé en avril 2007 à la suite d'un coup de force mené par une partie du bureau politique mécontente de la gestion des affaires. Le RNI a organisé un congrès le 21-22- qui a abouti sur l'élection de Mustapha Mansouri, ministre de l'emploi, face à Mustapha Oukacha.

Mustapha Mansouri, donné perdant au tout début des tractations, a bénéficié d'une campagne de presse très favorable mais aussi du ralliement providentiel de l'ancien ministre des droits de l'Homme, Aoujar, après que celui-ci retira sa candidature à la présidence du parti.

Élection de Mezouar

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Le à Marrakech, Salaheddine Mezouar a été élu président du Rassemblement national des indépendants, après avoir écarté Mustapha Mansouri grâce à son courant réformateur.

Législatives de 2011

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Lors des législatives de 2011, Salaheddine Mezouar crée la surprise en annonçant la mise en place d’une coalition composée de huit partis politiques : le RNI, le PAM, le MP, l’UC, le Parti travailliste (PT), le Parti socialiste (PS), celui de la Renaissance et de la vertu (PRV), et le Parti de la gauche verte (PGV) [9]. La presse marocaine surnomme cette coalition le G8 [10].

Réélection de Mezouar

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Le , il est reconduit dans ses fonctions lors du 5e congrès ordinaire du parti tenu à Rabat, avec 1 928 voix contre 115 pour son concurrent Rachid Sassi[11].

Dans le gouvernement El Othmani (depuis 2017), le RNI compte sept portefeuilles ministériels.

Organisation interne

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Le conseil national du RNI, constitué de plus de 700 militants, élit le comité central (403 membres) qui constitue son parlement, son instance dirigeante.

Le comité, quant à lui, désigne le bureau exécutif (33 membres) constitué d’un conseil d’administration et d’un organe de gestion.

Organisations parallèles

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  • Fédération Nationale de la Jeunesse RNIste [12]
  • Organisation des Avocats RNIstes
  • Association Nationale des Commerçants “Indépendants”
  • Association des ingénieurs RNIstes
  • Fédération Nationale des Femmes du RNI
  • Organisation nationale des cadres et du personnel du secteur de la santé RNIstes
  • Instance nationale RNIste du secteur des taxis
  • Association des professeurs universitaires du RNI
  • Organisation Al Hamama pour l’éducation et le scoutisme
  • Organisation des Etudiants du RNI
  • Organisation des Experts Comptables et Financiers du RNI
  • Organisation nationale des fonctionnaires et cadres administratifs RNIstes
  • Association Marocaine de Secours Civil
  • Association Amal Al-Ahrar pour les personnes ayant des besoins spéciaux

Représentation au sein du gouvernement marocain

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Dans le gouvernement Akhannouch (depuis 2021) :

Ministre Portefeuille
  Nadia Fettah Alaoui Ministre de l'Économie et des Finances
  Chakib Benmoussa Ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports
  Mohamed Sadiki Ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts
  Fatim-Zahra Ammor Ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Économie sociale et solidaire
  Mohcine Jazouli Ministre délégué chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'évaluation des Politiques publiques
  Mustapha Baitas Ministre chargé des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement

Notes et références

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  1. [PDF] « Arrêté du ministre de l'Intérieur no 2914-11 du 30 kaada 1432 (28 octobre 2011) fixant les symboles attribués aux listes de candidatures ou aux candidats appartenant aux partis politiques », Bulletin officiel du Royaume du Maroc, no 5992,‎ , p. 2386-2387 (lire en ligne)
  2. L'alternance façon Hassan II. Un socialiste est désigné Premier ministre au Maroc.
  3. a et b « Notre identité », sur Site Web du Rassemblement National des Indépendants (consulté le )
  4. « Analyse rétrospective des élections marocaines de septembre 2021 », sur Hespress Français, hespressfr, (consulté le ).
  5. a b et c (en) « Our Campaigns - Political Party - National Rally of Independents (RNI) », sur www.ourcampaigns.com (consulté le ).
  6. Nora Jaafar, « Programme électoral 2021 du RNI : le chantier social au cœur de la stratégie du parti », sur LEBRIEF, (consulté le )
  7. « Au Maroc, l’homme d’affaires Aziz Akhannouch nommé chef du gouvernement », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Jean-Claude Santucci, « Le multipartisme marocain entre les contraintes d’un « pluralisme contrôlé » et les dilemmes d’un « pluripartisme autoritaire » », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, nos 111-112,‎ , p. 63–118 (ISSN 0997-1327, DOI 10.4000/remmm.2864, lire en ligne, consulté le )
  9. « Salaheddine Mezouar : « Si mon parti l’emporte, j’assumerai mes responsabilités » », sur jeuneafrique.com, youssef aït akdim
  10. « UN G8 POLITIQUE POUR DÉFENDRE LA DÉMOCRATIE ET LA MODERNITÉ », sur La Vie Eco
  11. Congrès du RNI, Mezouar garde les commandes, Le Matin, 29/04/2012
  12. « En savoir plus sur la structure et les organisations du parti », sur التجمع الوطني للأحرار (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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