Naissance |
Argy, Indre |
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Décès |
Châteauroux, Indre |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | français |
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Œuvres principales
Raymonde Vincent, née le à Villours, hameau de la commune d'Argy (Indre) et morte le à Châteauroux (Indre), est une écrivaine française. Elle a reçu le prix Femina en 1937.
Née en 1908, originaire du Berry[1], Raymonde Vincent est née près de Châteauroux, dans une famille de cultivateurs. Sa mère, Céline Eugénie Guilpain (1869-1912), originaire de Chézelles (Indre), morte, c'est elle qui tient la maison de son père Auguste Aimable Vincent (1872-1938), originaire d'Argy (Indre) , métayer exploitant une ferme dépendant du château de la Lienne à Saint-Maur[2]. Le catéchisme mis à part, son instruction est négligée[3]. Elle est brièvement employée à l'usine des Cent mille chemises de Châteauroux, l'un des lieux de production du réseau de magasins fondé par Maurice Schwob ; mais son caractère rebelle lui vaut d'être renvoyée[4]. À dix-sept ans, elle part pour Paris[5] où elle trouve un emploi dans le commerce et pose comme modèle[1] pour Christian Caillard, Georges Klein et Alberto Giacometti. Elle rencontre, en 1926, Albert Béguin[1] (1901-1957), universitaire qui deviendra un essayiste, un critique et un traducteur renommé, qu'elle épouse en 1929 en Suisse[6].
Grâce à Albert Béguin qui l'encourage et la guide, Raymonde Vincent rattrape en quelques années la carence de ses études et s'intéresse à la peinture, à la musique et au théâtre[2],[6]. Pourtant, c'est la nostalgie de son passé de paysanne qui va lui inspirer son œuvre la plus marquante : Campagne pour laquelle le prix Femina lui a été décerné en 1937 notamment face aux ouvrages de Robert Brasillach et Henri Bosco[5],[6].
En 1941, Raymonde Vincent retourne habiter dans l'Indre à Villers-les-Ormes, avant de s'installer en 1957 à Saint-Chartier. Elle meurt à Châteauroux[7] en 1985[2]. Elle est enterrée à Saint-Lactencin[2].
En 2019, la commune d'Argy lui rend hommage en dénommant sa bibliothèque municipale de son nom[3].