Religieuses de la Vierge Marie

Religieuses de la Vierge Marie
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 1732
par Juan Ángel Rodríguez
Approbation pontificale 1931
par Pie XI
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité ignacienne
Règle de saint Augustin
But enseignement, exercices spirituels
Structure et histoire
Fondation 1684
Manille
Fondateur Ignacia du Saint Esprit
Abréviation R.V.M
Site web site web principal de l'ordre monastique
Liste des ordres religieux

Les Religieuses de la Vierge Marie (latin : Congregatio Sororum a Beata Maria Virgine) est une congrégation religieuse enseignante de droit pontifical. C'est la 1re congrégation autochtone fondée aux Philippines[1],[2].

En 1684, Ignacia du Saint Esprit fonde un beaterio à Manille (les Philippines sont alors sous domination de la monarchie catholique espagnole). Paul Clain, un prêtre missionnaire jésuite aide Ignacia pour la fondation. C'est pour cette raison que dès les origines, les religieuses sont chargés de préparer les exercices spirituels pour les femmes. Elles accueillent également des femmes âgées et abandonnées. Plus tard, elles ajoutent l'éducation des jeunes à leurs activités. L'institut est reconnu de droit diocésain en 1732 par Juan Ángel Rodríguez, O.SS.T, archevêque de Manille et Ferdinand VI accorde sa protection en 1755[3].

Après l'expulsion des Jésuites d'Espagne et ses colonies (1767), la communauté passe sous la direction du clergé séculier. Elle collabore de nouveau avec la Compagnie de Jésus après leur retour aux Philippines en 1859, ouvrant les écoles et se consacrant à l’éducation des femmes libérées de l’esclavage. Elles servent comme infirmières lors de la Révolution philippine (1896-1898) contre la domination espagnole. L'institut reçoit le décret de louange en 1931 et l'approbation définitive de ses constitutions en 1944[3].

Activités et diffusion

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Les sœurs se consacrent à l'enseignement et à la formation des jeunes ; elles organisent aussi des exercices spirituels pour les laïcs et les religieux.

La maison-mère est située à Quezon City.

En 2017, la congrégation comptait 727 sœurs dans 197 maisons[4].

Notes et références

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  1. (en) Margaret Hunt, Women in Eighteenth Century Europe, Routledge, , 508 p. (ISBN 9781317883876)
  2. (en) Gemma Tulud Cruz, Catholicism in Migration and Diaspora, Taylor & Francis, , 234 p. (ISBN 9781000609899)
  3. a et b (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. I, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 1151-1152
  4. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1555