Rendez-vous avec la mort | ||||||||
Auteur | Agatha Christie | |||||||
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Pays | Royaume-Uni | |||||||
Genre | Roman policier | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | Anglais | |||||||
Titre | Appointment with Death | |||||||
Éditeur | Collins Crime Club | |||||||
Lieu de parution | Londres | |||||||
Date de parution | ||||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Louis Postif | |||||||
Éditeur | Librairie des Champs-Élysées | |||||||
Collection | Le Masque no 420 | |||||||
Date de parution | 1952 | |||||||
Nombre de pages | 243 p. | |||||||
Chronologie | ||||||||
Série | Hercule Poirot | |||||||
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Rendez-vous avec la mort (titre original : Appointment with Death) est un roman policier d'Agatha Christie publié le au Royaume-Uni, mettant en scène Hercule Poirot. Il est publié la même année aux États-Unis, et quatorze ans plus tard, en 1952, en France.
À Jérusalem, l'arrivée de la famille américaine Boynton à l'hôtel est largement commentée. En effet, toute la famille obéit au doigt et à l'œil à la vieille et terrible Mme Boynton, qui prend un malin plaisir à faire souffrir son monde.
De son côté, Hercule Poirot entend la voix de Raymond Boynton dans la chambre voisine de sa suite : « Tu vois bien qu'il faut la tuer, non ? ».
Le drame se produit lors d'une excursion à Pétra, en Jordanie. Le corps de Mme Boynton y est découvert, sans vie. Pas de trace de mort violente, juste une marque de seringue sur le poignet…
Le roman a pour décor les ruines de Pétra, au Moyen-Orient. Agatha Christie avait été impressionnée par les ruines de cette cité après les avoir visitées avec son second mari, Max Mallowan. Elle avait déjà utilisé le cadre de Pétra pour y situer l'intrigue de la nouvelle La Perle de grand prix (1933), dans laquelle le héros est cette fois Parker Pyne.
Comme dans nombre de ses œuvres, Agatha Christie fait recourir un de ses personnages au crime par empoisonnement. Elle aura été aidée pour cela par des connaissances basiques en pharmacologie acquises durant la Première Guerre mondiale, alors qu'elle était infirmière. Elle s'est également documentée, par correspondance, auprès de spécialistes en pharmacologie.
Lors de la publication en revue au Royaume-Uni, Christie fait précéder la publication de l'intrigue par un texte expliquant les trois éléments de l'affaire qui ont séduit Poirot[1] : le délai de 24 heures pour résoudre l'enquête, la psychologie de la victime (tyrannique avec sa famille) et le fait que ce soit le colonel Carbury qui lui ait demandé d’enquêter[2].