Réalisation | Gilles Bourdos |
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Scénario |
Gilles Bourdos Michel Spinosa Jérôme Tonnerre |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Fidélité |
Pays de production | France |
Genre | Drame |
Durée | 111 minutes |
Sortie | 2013 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Renoir est un film dramatique français réalisé par Gilles Bourdos et sorti en 2013.
Il est présenté en clôture de la section Un certain regard au Festival de Cannes 2012 et est sélectionné pour représenter la France aux Oscars du cinéma 2014 dans la catégorie meilleur film en langue étrangère[1].
Andrée « Dédé » Heuschling, une jeune femme qui devient modèle du peintre impressionniste Auguste Renoir, est pour lui à la fin de sa vie une grande source d'inspiration par sa beauté plastique, alors qu'il souffre de graves rhumatismes déformants et d'une quasi paralysie des jambes. Andrée, dès son arrivée dans la grande maison du patriarche, trouble l'ordre domestique qui l'entoure. Elle suscite la jalousie des multiples bonnes qui prennent soin du vieux peintre et qui pensent qu'elle va « finir dans son lit », comme d'autres modèles qui l'ont précédée. Elle provoque également l'intérêt du fils d'Auguste, Jean Renoir, convalescent d'une blessure de la guerre 1914-1918.
Andrée entame une relation plus ou moins clandestine avec Jean et déclenche sa carrière de cinéaste en étant la première actrice qui l'inspire.
Le tournage s'est déroulé à l'automne 2011 au domaine du Rayol dans le Var où a été reconstituée la maison de Renoir de Cagnes-sur-Mer[5].
Guy Ribes, artiste peintre et faussaire, réalisa des toiles pour les besoins du film. Il y double aussi les mains de Michel Bouquet, qui joue le rôle-titre, et le conseille techniquement lorsque celui-ci est censé peindre[6],[7].
« Renoir cinéaste, naissant dans la lumière et l'ombre de Renoir peintre : difficile de penser un tel film autrement qu'en tableau. Magnifiquement éclairé, puisant dans quelques décors d'extérieurs idylliques une palette éclatante, alternant les cadres et les lignes avec une imagination rigoureuse, le film ravit les yeux […] pour le reste, ce n'est pas toujours simple, et parfois même un peu brouillon[8]. »
— Noémie Luciani, Le Monde
En revanche, Charlotte Garson, dans les Cahiers du cinéma, est beaucoup plus réservée : « "Moi, il me faut du vivant", martèle Auguste… Nous aussi, pourrait-on rétorquer devant cette débauche inutile de paysages provençaux et de peaux laiteuses. »