Vice provost (d) Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège | |
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Abbé Collégiale Saint-Georges-et-Sainte-Ode d'Amay | |
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Chanoine Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Collégiale Saint-Martin et Saint-Hadelin (d) |
Nom de naissance |
René François Walther de Sluze |
Formation | |
Activités |
Mathématicien, religieux catholique |
Fratrie |
Membre de |
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Conchoïde de Sluse (d) |
René-François Walter de Sluse, né à Visé (Belgique) le et décédé le à Liège[1], est un abbé de l'Abbaye de la Paix-Dieu à Amay, et mathématicien liégeois de renom.
Sluse est né à Visé dans une famille prospère. Il fait des études de droit à Louvain[2] de 1638 à 1642[3], puis obtient le titre de docteur à l'université de Rome en 1643[3]. Il étudie ensuite l'astronomie et les mathématiques, en particulier la géométrie de Cavalieri[3].
En 1650, il est chanoine de Saint-Lambert[1]. En 1659, il est membre du conseil privé de la cathédrale de Liège et en 1666, il est abbé de la Collégiale d'Amay[3].
Ces charges ecclésiastiques lui laissent peu de temps pour se consacrer au travail scientifique. Il correspond toutefois longuement avec les grands penseurs de son temps[1],[3] (Blaise Pascal, Christiaan Huygens, Michelangelo Ricci, John Wallis, l'astronome Ismaël Bouillau, le voyageur Balthasar de Monconys, mais aussi le philosophe libertin Charles de Saint-Évremond ou le mémorialiste Paul de Gondi, cardinal de Retz) et c'est principalement par ces correspondances que ses travaux nous sont connus[4].
En 1674, il est élu membre de la Royal Society[3].
En mathématiques, il a travaillé plus particulièrement sur la résolution des équations de degré quatre et trois obtenue par intersections de coniques, publiant ses travaux dans le Mésolabum (1659)[3]. Ses méthodes[5] pour déterminer des tangentes perfectionnent les méthodes de Descartes et en font un pionnier dans le calcul infinitésimal. Il a ainsi inspiré Leibniz dans le développement de cette branche des mathématiques. La famille de courbes où tous les exposants sont entiers porte son nom[3].
Mais de Sluse ne s'est pas exclusivement intéressé aux mathématiques, il a aussi publié en astronomie, physique, histoire naturelle et théologie[1]. Il est l'inventeur d'un thermomètre[6].
La rue de Sluse à Liège lui rend hommage.