Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Membre né de la Famille de Knyff, fils de Léonce de Knyff (1813-1866) et Gabrielle van der Heyden (1842-1895).
Dès le milieu des années 1880, il fut directeur de l'hebdomadaire La Revue des Sports durant plusieurs années. Il est alors membre de plusieurs cercles sportifs (d'escrime, de tir aux pigeons, et de yachting)[1].
Il participa à une vingtaine de courses de voitures entre 1896 et 1903, en remportant 5 (toujours sur Panhard & Levassor, où il occupait également un poste directionnel)[2],[3],[4],[5],[6]. Son jeune mécanicien embarqué habituellement se prénommait Aristide.
Il arrêta la compétition après l'édition 1903 de la Coupe Gordon Bennett, sa carrière sportive s'étant étalée sur près de sept ans.
En , il percuta violemment une vache lors de reconnaissances pour la Coupe Bennett, en compagnie du journaliste Charles Faroux de La Vie au grand air[7].
D'un comportement sportif exemplaire[note 1], populaire, il était aisément reconnaissable par son épaisse barbe et sa casquette de capitaine (qu'il perdait régulièrement lors des départs), sachant aussi fréquemment apprécier champagne, cigares et vins de la vallée du Rhin[8].
Il devient, le , le premier président de la Commission Sportive de l'Automobile Club de France (il en sera nommé président d'Honneur le ), notamment chargé de l'organisation de la VIe Coupe Gordon Bennett à Clermont-Ferrand en 1905, avant de devenir Président de la Commission Sportive Internationale (CSI) de sa création le à 1946 (connue sous le nom de Fédération Internationale du Sport Automobile ou FISA à partir de ). De sa création en 1913 à 1926, il préside également aux destinées de l'Union Motocycliste de France (la future Fédération française de motocyclisme en 1946), permettant notamment la création du Grand Prix de l'UMF pour cyclecars.
Il était également éleveur de chevaux dans l'île de Migneaux.
En 1921, à 56 ans, il épousa l'Autrichienne Dora Schmidt (1886-1983). Ils n'ont pas de descendance.
1898: Paris-Bordeaux (Critérium des Entraîneurs), sur Panhard 6 hp (1er au classement général en 15 h 30 min 31 s à la moyenne de 37,60 km/h et vainqueur des deux étapes Versailles-Tours, et Tours-Bordeaux)[3]
1899: Rallye-Paper, sur Panhard 6 hp (1re édition)[9]
1900: vainqueur de la catégorie "Voitures lourdes" (plus de 400kg) lors de Paris-Toulouse-Paris en 1900, sur Panhard 16 hp (1 347km)[5]
Autres podiums, et accessits
2e de Paris-Marseille-Paris en 1896, sur Panhard & Levassor (avec M. Merkel)
2e de Paris-Bordeaux en 1899, sur Panhard 16 hp
2e de la Coupe automobile Gordon Bennett en 1903 sur Panhard (participation en 1900 et 1902)
3e de Marseille-Nice en 1898, sur Panhard (vainqueur de l'étape Marseille-Hyères)
3e de Paris-Berlin en 1901, sur Panhard
4e de Marseille-Nice-La Turbie en 1897, sur Panhard
4e de Paris-Amsterdam-Paris en 1898, sur Panhard
(nb: lors de Paris-Innsbruck en 1902, René de Knyff mène avec une confortable avance jusqu'à son abandon à quarante kilomètres à peine de l'arrivée. Il est à noter également un certain Gaétan de Knyff champion cycliste de la S.V. Métropolitaine en sur Crypto[11], vainqueur de Bruxelles-Namur-Spa en 1899 sur Panhard & Levassor et onzième de Paris-Bordeaux en 1899 sur Peugeot[12], qui abandonne par la suite lors du Paris-Berlin 1901 sur Panhard)
↑Lors d'une édition de Paris-Bordeaux, il aperçoit ainsi son grand rival Fernand Charron assis sur la route à côté de son véhicule, dépité et fatigué. Il s'arrête et l'encourage vivement à repartir, en lui offrant un verre de cognac.
↑Larousse Universel de 1922 : « sport dans lequel un coureur -ou un cavalier- parti avant les autres sème sur son passage des papiers, traces que les poursuivants relèvent pour tâcher de la rejoindre et de le prendre ».
↑Yvette Kupelian, Jacques Kupelian et Jacques Sirtaine, 60 Ans de Compétition AUTOMOBILE en Belgique 1896-1956, Kupelian & De Boeck Editeurs, , 230 p. (ASINB000PGLZG2ISBN, lire en ligne)