La respiration agonale est un schéma anormal de respiration et de réflexe du tronc cérébral caractérisé par une respiration haletante et laborieuse, accompagnée de vocalisations étranges et de myoclonies[1]:164, 166. Les causes possibles incluent l'ischémie cérébrale, l'hypoxie extrême (apport d'oxygène insuffisant aux tissus) ou même l'anoxie (appauvrissement total en oxygène). La respiration agonale est un signe médical extrêmement grave nécessitant des soins médicaux immédiats, car la maladie progresse généralement vers l’apnée complète et annonce la mort. La durée de la respiration agonale peut être aussi brève que deux respirations ou durer plusieurs heures[1].
Le terme est parfois (de manière inexacte) utilisé pour désigner des modes de respiration laborieux et haletants accompagnant une défaillance organique (par exemple une insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale), SRIS, choc septique et acidose métabolique (voir dyspnée de Kussmaul, ou en général toute respiration difficile, y compris les respirations de Biot et les respirations ataxiques).
Des respirations agonales sont également fréquentes dans les cas de choc cardiogénique ou d'arrêt cardiaque où les respirations agonales peuvent persister plusieurs minutes après l'arrêt du rythme cardiaque[1].
La présence de respirations agonales dans ces cas indique un pronostic plus favorable que dans les cas d'arrêt cardiaque sans respirations agonistes. Chez un patient sans réaction, sans pouls, en arrêt cardiaque, les respirations agonales ne sont pas des respirations efficaces. La respiration agonale se produit dans 40 % des arrêts cardiaques vécus en dehors de l'environnement hospitalier[2].
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