Rhapta (en grec ancienῬάπτα / Rápta) est le nom d'un comptoir de la côte de l'Afrique de l'Est à partir, au moins, du Ier siècle. Son importance dans le système commercial de l'océan Indien occidental n'est pas consensuellement établi[1],[2]. Sa localisation n'est pas formellement identifiée et plusieurs sites peuvent correspondre à cette ville, généralement situés entre le fleuve Pangani au nord, et Dar es Salam au sud (Desanges, p. 26), voire encore plus au sud, près du delta de Rufiji (Chami 2006).
↑(en) B.A. Datoo, « Rhapta: the location and importance of East Africa's first port », Azania, vol. 5, no 1, , p. 65-75 (DOI10.1080/00672707009511528)
↑(en) Gwyn Campbell, Early Exchange between Africa and the Wider Indian Ocean World, Springer, (lire en ligne), p. 136
Raymond Mauny, « Le périple de la mer Erythrée et le problème du commerce romain en Afrique au sud du Limes », dans Journal de la Société des Africanistes, 38-1, Paris, 1968, p. 19-34, trad. p. 20-30, le toponyme est transcrit « Rapta » n. 1-3 (ISSN1957-7850) (en ligne). — Mauny signale que sa traduction est basée sur celle en anglais de Schoff. Il indique avoir aussi consulté l'édition de Yūsuf Kamāl (tome 1, p. 84-90), en 1926, et le texte grec de Hjalmar Frisk.
Felix A. Chami(en), 1999. "The Early Iron Age on Mafia island and its relationship with the mainland." Azania, 34, p. 1–10 (en ligne).
Himanshu Prabha Ray éd., 1999. Archaeology of Seafaring: The Indian Ocean in the Ancient Period. Pragati Publications, Delhi.
Jehan Desanges, 1988. "Les Relations de l'Empire romain avec l'Afrique nilotique et érythréenne, d'Auguste à Probus." Rise and Decline of the Roman World. Teil II, Principat [ANRW, 10 fasc. 1], Berlin & New York: W. de Gruyter, p. 3-43 (ISBN3-11-008843-6) (en ligne ).
James Innes Miller, 1969. Chapter 8: "The Cinnamon Route". In: The Spice Trade of the Roman Empire. Oxford: University Press. Second Édition. Reprint, Oxford : Clarendon Press [for Sandpiper Books], 1998 (ISBN0-19-814264-1 et 9780198142645).