Naissance | |
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Nom de naissance |
Rhoda Elizabeth Reddock |
Nationalité | |
Formation |
Université des Indes occidentales Institut international d'études sociales (en) Université d'Amsterdam |
Activité |
A travaillé pour |
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Rhoda Reddock (née le 7 juin 1953 à Kingstown) est une enseignante et militante pour les droits civiques trinidadienne.
Rhoda Reddock a un parent travaillant dans l'assistance sociale[1]. Elle naît à Kingstown d'un père vincentais et d'une mère trinidadienne. Sa famille emménage en Trinité-et-Tobago alors qu'elle a sept ans[2]. Elle fréquente le lycée Bishop Anstey[2].
Rhoda Reddock étudie à l'Université des Indes occidentales, obtenant un bachelor en administration sociale, puis fait sa maîtrise en études sur le développement à l'Institut des études sociales de La Haye et son doctorat de sociologie appliquée à l'université d'Amsterdam[2]. Elle commence sa carrière académique comme enseignante au Cipriani Labour College et comme assistante à la Haye, puis devient chercheuse pour l’institut de la recherche sociale et économique à l'université des Indes occidentales, où elle devient professeure de sociologie en 1990[2].
Elle devient ensuite professeure émérite en études de genre, de changement social et de développement à l'Université des Indes occidentales[3]. Elle enseigne sur le campus St. Augustine en Trinité-et-Tobago[4]. Elle est à la tête de l'Institut d'études sur le Genre et le Développement pendant ses premières années et supervise la création d'un département d'études sur le genre en 1994[2] et en a la tête pendant plusieurs années[4]. En 2014, elle dirige le projet Break the Silence sur les violences sexuelles envers les enfants, qui reçoit le prix de la recherche à plus fort impact UWI-NGC en 2014[4].
En 2018, elle est professeure invitée à l'université Justus-Liebig de Gießen[4].
De 2019 à 2022, elle est experte élue pour la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes[5]. Elle est réélue en 2023 pour un mandat de trois ans[4].
Elle se spécialise sur le féminisme et l'histoire du travail des femmes, ainsi que sur le racisme et l'étude des masculinités[3], et sur l'exploitation sexuelle des enfants[6].