Le village est construit en colimaçon au pied de la tour de l'horloge, à 385 m d'altitude.
Massifs environnants :
Massif du Concors. Par décret du , une majorité du massif est protégée au titre des sites naturels classés. Le classement a été étendu à la commune de Rians[1].
Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
Zone Ib : Risque faible. Ce risque le plus élevé du département, qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Rians est en zone sismique de faible risque Ib[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vauvenargues », sur la commune de Vauvenargues à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 738,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![12].
Au , Rians est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Rians[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (63,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,6 %), terres arables (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (4 %), cultures permanentes (2,4 %), prairies (0,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Dès la Préhistoire, le site fut occupé. Les foyers allumés il y a plus de 40 000 ans dans la grotte de Rigabe (Artigues) en témoignent.
Plus tard les Celto-Ligures élèvent au sommet des collines, les murailles de pierres de nombreux oppidums. Le plus vaste couronne le Montmajor (-200 av. J.-C. à +200).
Au début de notre ère, les Romains font la conquête de la Provence et installent leurs « villas » dans les vallées qu'ils assainissent et cultivent. Au domaine des Toulons, les archéologues ont mis au jour les installations agricoles d'une « villa romaine ». Cette cave viticole romaine serait l'une des plus importantes du monde méditerranéen.
Au Moyen Âge, le « castrum » d'Amirat[20] s'installe sur un promontoire, au confluent de trois vallées fertiles séparées par de vastes collines boisées. Château et village fortifiés sont protégés par un rempart circulaire. Du château, demeurent le donjon, tour de l'horloge qui domine le village, et les restes d'une tour formant la base du clocher. On peut suivre les anciens remparts et pénétrer dans l'espace médiéval par la porte du Portail, flanquée d'une belle tour carrée.
Rians est alors très fréquenté par les personnes et les marchandises qui d'Aix doivent se rendre dans les Alpes. La traversée de la Durance par le bac de Mirabeau étant trop hasardeuse, on préférait emprunter les bacs de Vinon ou de Quinson sur le Verdon.
Grâce à sa situation géographique, à la proximité de la ville d'Aix, aux nombreuses libertés que lui accordent ses seigneurs (foires, marchés, fours, etc.), Rians trop à l'étroit dans sa ceinture circulaire, va se développer.
Jusqu'à la Révolution, un pèlerinage était organisé aux îles de Lérins. Un cantique spécifique en provençal expliquait le chemin du pèlerinage. On peut le consulter dans le livre Les îles de Lérins, Cannes, et les rivages environnants, de l'abbé Alliez[23].
Peu avant la Révolution française, l'agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L'élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[24]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute se produit à Rians le [25].
Les armoiries de Rians sont celles des Fabri, barons, puis marquis de Rians. Cette branche de la famille Fabri n'étant pas l'ainée, ses armoiries sont brisées par le lambel « rouge »[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].
En 2021, la commune comptait 4 272 habitants[Note 4], en évolution de +0,42 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
et ses cloches des XVIe siècle[53] et XVIIe siècle[54],[55].
Chapelles :
Chapelle Saint-Roch : Saint-Enfant[56], propriété des Pénitents-Blancs[57] attribuée à une Congrégation du Saint Enfant Jésus qui devient les Pénitents Bleus[58].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Rians: le printemps aura encore une consonance électorale », Var-Matin, (lire en ligne).
↑Le tribunal administratif ayant invalidé le scrutin de 2008, des élections municipales partielles sont organisées : Magali Massot est réélue avec 57% des suffrages. [2]
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]