Conseiller étranger |
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Richard Henry Brunton ( - ) est un ingénieur civil et ferroviaire écossais qui fut conseiller étranger au Japon pendant l'ère Meiji. Il est considéré comme le « père des phares japonais. »
Brunton est né à Muchalls, près d'Aberdeen, en Écosse le . Après avoir travaillé comme ingénieur ferroviaire, il rejoignit les frères Stevenson (David et Thomas Stevenson) qui étaient alors engagés par le gouvernement britannique pour construire des phares[1].
Sous pression de l'ambassadeur britannique Harry Smith Parkes qui exigeait que les eaux et les ports du Japon soient sûrs pour la navigation, le gouvernement japonais embaucha les frères Stevenson pour cartographier les côtes et construire des phares. Le travail avait déjà débuté sous la direction du Français Léonce Verny mais à un rythme trop lent pour les Britanniques.
Recommandé au gouvernement japonais par les frères Stevenson, Brunton arriva au Japon en pour superviser le projet. En sept ans et demi, il conçut et dirigea la construction de 26 phares de style occidental, et de deux bateaux-phares (il existait des phares japonais avant son arrivée, mais leur structure était trop petite pour qu'ils soient suffisamment efficaces, comme l'ancien phare de Shirasu)[2]. Brunton était accompagné de sa femme et de deux assistants.
Brunton établit aussi un système de gardiens de phare, sur le modèle du Northern Lighthouse Board écossais.
Il participa à d'autres projets de construction, et contribua significativement à la conception des aqueducs et du port de Yokohama (ville dans laquelle une statue rappelle sa mémoire[3]). Il aida aussi à fonder la première école japonaise de génie civil.
Il quitta le Japon en , et reçut plus tard un prix pour son article « les lumières du Japon. »
Il travaille ensuite pour une firme de Glasgow Young's Paraffin Oil, puis déménagea à Londres en 1881, où il resta jusqu'à sa mort. Il est enterré au cimetière de West Norwood. Sa tombe fut restaurée par la chambre de commerce de Yokohama en 1991.
Liste des 26 phares (les enfants) construits par Brunton, du nord au sud, et le nom de leurs actuelles localisations après la fusion des communes[4].
Bruton raconta son séjour au Japon dans un mémoire intitulé Pioneer Engineering in Japan: A Record of Work in helping to Re-Lay the Foundations of Japanese Empire (1868-1876). Un document qui ne fut cependant pas publié avant les années 1990, lorsqu'il fut imprimé par deux éditeurs différents sous deux titres différents: Building Japan 1868-1876[5] et Schoolmaster to an Empire: Richard Henry Brunton in Meiji Japan, 1868-1876.
Le premier, édité par William Elliot Griffis, contient le texte (avec quelques modifications légères), des photos et des illustrations. Le deuxième prétend être fondé sur un manuscrit antérieur à la version de Griffis.