« Rigolboche n'était pas belle, mais elle dansait comme un ange — en rupture d'Éden. Elle avait une élégance ! une témérité ! une souplesse de reins d'un risqué ! des effets de bras d'une extravagance ! des effets... oh ! des effets de jambes surtout ! des effets de jambes incendiaires à en faire voir trente-six chandelles à la Morale. Une Fanny Elssler canaille, quoi [1]! »
« Elle était absolument le débardeur de Gavarni : petite blouse de soie flottante, chapeau gris bossé et défoncé... Sa danse était la chose du monde la plus audacieuse et la plus fantaisiste. C'était bien le cancan, mais non le cancan brutal et violent des bals de barrière... » écrira Georges Cain en 1920[2].
Ernest Blum et Louis Huart, Mémoires de Rigolboche, E. Dentu, libraire-éditeur, Paris, 1860, 188 p., "orné d'un portrait photographié par Petit et Trinquart".