Rivel

Rivel
Rivel
Vue générale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes des Pyrénées Audoises
Maire
Mandat
Jerome Artigues
2020-2026
Code postal 11230
Code commune 11316
Démographie
Gentilé Rivelois
Population
municipale
215 hab. (2021 en évolution de +9,69 % par rapport à 2015)
Densité 8,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 56′ 43″ nord, 2° 00′ 04″ est
Altitude 400 m
Min. 381 m
Max. 1 090 m
Superficie 24,3 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Haute-Vallée de l'Aude
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Rivel

Rivel Écouter (en catalan ou occitan Rivèlh) est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Aude, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Razès, un pays historiquement très étendu, qui ne se résume aujourd'hui qu'aux collines de la Malepère et au bas Razès au centre et au sud, limité par le pays de Sault. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Vif, le Riveillou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « pays de Sault » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et onze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Rivel est une commune rurale qui compte 215 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 227 habitants en 1841. Ses habitants sont appelés les Rivelois ou Riveloises.

Géographie

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La commune est située sur le Riveillou, affluent de l'Hers-Vif, à l'extrémité orientale du massif du Plantaurel.

Elle est limitrophe du département de l'Ariège.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Bélesta, Lesparrou, Montbel, Chalabre, Puivert, Roquefeuil, Sainte-Colombe-sur-l'Hers et Villefort.

Communes limitrophes de Rivel[1]
Sainte-Colombe-sur-l'Hers Montbel (Ariège), Chalabre Villefort
Lesparrou
(Ariège)
Rivel Puivert
Bélesta
(Ariège)
Roquefeuil Espezel
(par un quadripoint)

Hydrographie

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La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par l'Hers-Vif, le Riveillou, un bras de l'Hers, le ruisseau de la Gamasse, le ruisseau de la Vernède et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[3],[Carte 1].

L'Hers-Vif, d'une longueur totale de 134,9 km, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 41 communes[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Pyrénées orientales » et « Pyrénées centrales »0[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 948 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Benoît à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 900,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[12] :

et un au titre de la directive oiseaux[12] :

  • le « pays de Sault », d'une superficie de 71 499 ha, présentant une grande diversité d'habitats pour les oiseaux. On y rencontre donc aussi bien les diverses espèces de rapaces rupestres, en particulier les vautours dont les populations sont en augmentation, que les passereaux des milieux ouverts (bruant ortolan, alouette lulu) et des espèces forestières comme le pic noir[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[15] :

  • le « bois de pechtignous » (327 ha), couvrant 3 communes dont 2 dans l'Ariège et 1 dans l'Aude[16] ;
  • le « cours de l'Hers » (891 ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[17] ;
  • la « foret de Puivert » (468 ha), couvrant 2 communes du département[18] ;
  • la « forêt de Sainte-Colombe » (390 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;
  • « le Plantaurel oriental » (3 272 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[20] ;
  • les « montagnes de Belesta, de la Frau, de l'Ordat et de Prades » (14 015 ha), couvrant 16 communes dont 14 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[21] ;

et cinq ZNIEFF de type 2[Note 3],[15] :

  • le « grand plateau de Sault » (17 962 ha), couvrant 21 communes dont 3 dans l'Ariège et 18 dans l'Aude[22] ;
  • « le Plantaurel » (42 116 ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[23] ;
  • « l'Hers et ripisylves » (1 417 ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[24];
  • les « montagnes d'Olmes » (31 925 ha), couvrant 33 communes dont 31 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[25];
  • le « plateau de Puivert » (8 514 ha), couvrant 11 communes du département[26];

Au , Rivel est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[28],[29].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), prairies (9,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), terres arables (0,5 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Rivel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 2009, 2014 et 2020[33],[31].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rivel.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 206 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 206 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 3].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2020[31].

Rivel tire son nom du ruisseau qui la traverse: le Riveillou, du latin rivulus (petite rivière).

Le livre de Casimir Pont paru en 1872[35] demeure la référence principale sur l'histoire de la commune de Rivel. Il a fait l'objet de trois rééditions (1974, 1989, et 2018, cette dernière chez un éditeur américain)[36], et de rééditions à la demande en France (2016) et en Inde (2020).

Le village de Rivel s'est progressivement développé autour d'une bastide fortifiée, édifiée peu après que le château, ainsi que le village de Pendels situé plus haut (probablement aux alentours de la chapelle Sainte-Cécile), eurent été détruits en 1210 lors de la croisade des Albigeois[37].

La création d'une bastide était généralement accompagnée d’une charte faisant état de propositions attractives afin d'en assurer le peuplement. À Rivel ce document n'a pas été nécessaire car il n’y a pas eu création de village, mais transfert. La bastide est entourée de voies larges qui occupent l'emplacement des anciens fossés secs qui la ceinturaient. Elle est traversée par une rue principale, la rue de la Ville, dont l'extrémité méridionale présente les restes d'une porte d’entrée, et par trois rues plus petites qui lui sont perpendiculaires.

La bastide ne comportait pas de véritables remparts mais les maisons situées en bordure de l’agglomération en tenaient lieu, bâties sur des murs plutôt puissants dont certains subsistent encore aujourd’hui. La façade orientale de l’église Saint Jean participait à cette fortification.

Durant la Seconde guerre mondiale, un camp d'internement est installé à proximité de la voie ferrée, près de la gare de Rivel - Montbel. Y sont internés des combattants des Brigades internationales, des militants socio-démocrates allemands et autrichiens, des communistes, des syndicalistes et des Juifs[38],[39].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Henri Rives DVG  
mars 2001 mai 2020 Jean-Pierre Salvat[40] DVD  
mai 2020 En cours Jérôme Artigues    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].

En 2021, la commune comptait 215 habitants[Note 4], en évolution de +9,69 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8729199591 0431 2241 2261 2271 2001 160
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0009621 0011 028939861911844790
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
777775741663580563501486470
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
421365312270233211212218223
2014 2019 2021 - - - - - -
200210215------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 104 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 183 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 680 [I 2] (19 240  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 10,9 % 20,5 % 18,7 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 104 personnes, parmi lesquelles on compte 70,1 % d'actifs (51,4 % ayant un emploi et 18,7 % de chômeurs) et 29,9 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 27 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 53, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,5 %[I 8].

Sur ces 53 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 78,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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14 établissements[Note 7] sont implantés à Rivel au [I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 14 entreprises implantées à Rivel), contre 8,8 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 12 9 8 9
SAU[Note 8] (ha) 1 031 1150 1186 892

La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude[45], également dénommée localement « Volvestre et Razès »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 6]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (12 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 892 ha[47],[Carte 7],[Carte 8].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Sainte-Cécile de Rivel.
    Cette chapelle est inscrite au titre des sites naturels depuis 1952[48].
  • L'église paroissiale Saint Jean-Baptiste a connu plusieurs phases de développement. La première, évoquée ci-dessus (§ Histoire) est celle de la construction de la bastide, dont elle occupait l'angle Sud-Est. Est venu ensuite, à une époque non déterminée, son agrandissement par l'adjonction d'une abside en mordant sur le fossé Sud et d'une sacristie en mordant sur le fossé Est. Enfin, au début du XIXe siècle, l'abside a été modifiée par le percement de baies de style gothique, et l'obturation des trois oculus dont on peut encore deviner la trace, tandis qu'une chapelle dite de Sainte Anne, était ajoutée dans le prolongement de la sacristie. L'intérieur, composé d'une nef unique de type gothique languedocien, dépourvu de transept, est peut-être du XIVe siècle, ce qui signifierait que l'église primitive a été remaniée. Il est décoré de fresques d'un style analogue à celles de Sainte Cécile, et datant probablement du milieu du XIXe siècle. L'église abrite quelques œuvres d'art intéressantes. Des dommages dans la toiture interdisent depuis 2019 la célébration du culte. Un programme de sauvetage de l'Église est en cours d'élaboration.
Vue de l'église Sainte Cécile et de l'Allée des cyprès.
  • Aux abords du village, la chapelle médiévale Sainte-Cécile remonte avant l'époque des Cathares. Son chevet roman est une rare pièce architecturale épargnée lors de la croisade des Albigeois (1209-1229). Le site, constitué par la chapelle et par l'allée de cyprès y conduisant, est classé. La chapelle abrite quelques œuvres d'art intéressantes. Elle a été restaurée au début des années 2000 à l'initiative de la municipalité de Rivel et de l'Association Rivel Patrimoine.
  • Lac de Montbel.
  • Col de la Babourade, sur la RD 117.

Personnalités liées à la commune

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Al temps que te parli, première de couverture.
  • Jean Bonnail
  • Joseph Salvat né à Rivel, dans la ferme familiale.
  • Felicia Cabanié-Lagarde (1892-1983) fut une enfant du pays ayant passé la majeure partie de sa vie au hameau des Bouichous[49]. Ses souvenirs ont été recueillis par son fils Andriu Lagarda dans le livre Al temps que te parli (Ed. Letras d'Oc - 2008).

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Rivel » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Fiche communale de Rivel », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  4. Sandre, « l'Hers-Vif »
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Rivel et Saint-Benoît », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « St Benoit » (commune de Saint-Benoît) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « St Benoit » (commune de Saint-Benoît) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  12. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Rivel », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « site Natura 2000 FR7301822 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « site Natura 2000 FR9112009 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Rivel », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF le « bois de pechtignous » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF le « cours de l'Hers » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF la « foret de Puivert » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF la « forêt de Sainte-Colombe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF « le Plantaurel oriental » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF les « montagnes de Belesta, de la Frau, de l'Ordat et de Prades » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF le « grand plateau de Sault » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF « le Plantaurel » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF « l'Hers et ripisylves » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF les « montagnes d'Olmes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF le « plateau de Puivert » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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