Rivière du Mât | |
![]() |
|
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 34,1 km [1] |
Bassin | 90,8 km2 [2] |
Bassin collecteur | rivière du Mât |
Débit moyen | 5,61 m3/s (Salazie) [2] |
Nombre de Strahler | 2 |
Régime | pluvial océanique tropical avec moussons |
Cours | |
Source | Piton des Neiges (3 070 m) |
· Localisation | Salazie |
· Altitude | ~2 900 m |
· Coordonnées | 21° 06′ 04″ S, 55° 29′ 08″ E |
Embouchure | Océan Indien |
· Localisation | entre Bras-Panon et Saint-André |
· Altitude | 0 m |
· Coordonnées | 20° 58′ 50″ S, 55° 42′ 00″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | Rivière des Fleurs Jaunes |
· Rive droite | Bras de Caverne, Bras des Lianes |
Pays traversés | ![]() |
Département d'outre-mer | La Réunion |
Arrondissement | Saint-Benoit |
Canton | Saint-André-3 |
Régions traversées | La Réunion |
Sources : SANDRE:« 402-0100 », Géoportail, Banque Hydro, OpenStreetMap | |
modifier ![]() |
La rivière du Mât est une rivière et un fleuve côtier du nord-est de l'île de La Réunion, département d'outre-mer français dans le sud-ouest de l'océan Indien.
Elle prend sa source sur les pentes du Piton des Neiges (3 070 m)[3] vers 2 900 m d'altitude et coule d'abord en direction du nord-est, recevant sur sa rive gauche la rivière Fleurs Jaunes en aval de Salazie.
De 34,1 km de longueur[1], elle sépare l'un de l'autre les territoires communaux de Saint-André et Bras-Panon, respectivement situés au nord et au sud du cours d'eau dont le cours s'infléchit vers l'est.
La rivière du Mât traverse les trois communes suivantes de Salazie (source), Bras-Panon et Saint-André[1].
Soit en termes de cantons, la rivière du mat prend source et conflue dans le même canton de Saint-André-3, dans l'arrondissement de Saint-Benoit.
La rivière du Mât n'a pas d'affluent référencé[1]. Pourtant sont bien référencées dans la zone hydrographique du cours moyen de la rivière du Mât (4021) :
Son rang de Strahler est donc de deux.
La rivière du Mât a été observée à Salazie à 260 m d'altitude pour un bassin versant de 90,8 km2. Son module y est de 5,61 m3/s[2].
À l'étiage, c'est-à-dire aux basses eaux, le VCN3, ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, en cas de quinquennale sèche s'établit à 1,500 m3/s, ce qui reste très confortable[note 2],[2].
Sur cette période d'observation, le débit journalier maximal a été observé le pour 280,0 m3/s. Le débit instantané maximal a été observé le [note 3] avec 23,10 m3/s en même temps que la hauteur maximale instantanée de 342 cm soit 3,42 m[2].
Le QIX 2 est de 160 m3/s, le QIX 5 est 290 m3/s, le QIX 10 est de 370 m3/s et le QIX 20 est de 450 m3/s[2]. La période d'observation de seulement 35 ans n'a pas permis le calcul du QIX 50.
La lame d'eau écoulée dans ce bassin versant de la rivière est de 1 960 millimètres annuellement, ce qui est plus de six fois au-dessus de la moyenne en France, à 300 mm/an. Le débit spécifique (Qsp) atteint 61,7 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2].
L'embouchure de la rivière est un lieu réputé de pêche aux bichiques[6].
En référence au cours d'eau, le groupe Groupe Quartier Français a appelé Rivière du Mât sa marque de rhums.