Robert Charlebois

Robert Charlebois
Robert Charlebois à Montréal en 1972.
Biographie
Naissance
Surnom
Garou le fou
L'Elvis Presley du Québec
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Auteur-compositeur-interprète, acteur, artiste d'enregistrementVoir et modifier les données sur Wikidata
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Discographie
Discographie de Robert Charlebois (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation
Œuvres principales

Robert Charlebois, né le à Montréal (Québec), est un auteur-compositeur-interprète, musicien et acteur québécois. Personnage polyvalent, il ne cesse de se réinventer au fil des années.

Parolier mais avant tout compositeur-interprète et homme de scène, il met en musique des textes de Réjean Ducharme, de Marcel Sabourin, de Claude Péloquin, de Claudine Monfette (Mouffe), d'Arthur Rimbaud, de Daniel Thibon, d'Alfred Jarry et de Marcel Beauchamp. Dans les années 1970, alors qu'il est édité par les disques Barclay, il effectue une tournée française houleuse avec Léo Ferré. Au cinéma, en 1967, il tient un rôle secondaire dans Entre la mer et l'eau douce, de Michel Brault. L'année suivante, il tient un premier rôle dans Jusqu'au cœur, de Jean Pierre Lefebvre. Il signe quelques musiques de film, dont, en 1970, celle du populaire Deux femmes en or, de Claude Fournier. En 1975, aux côtés de Terence Hill et Miou-Miou, il est la vedette du western spaghetti Un génie, deux associés, une cloche produit par Sergio Leone[1].

Il est considéré comme un des grands de la chanson québécoise, aux côtés de Félix Leclerc et de Gilles Vigneault, avec lesquels il enregistre en 1974 le spectacle J'ai vu le loup, le renard, le lion, de Claude Léveillé et de Jean-Pierre Ferland, avec lesquels il enregistre en 1976 le spectacle 1 fois 5. Son influence est importante sur d'autres artistes, comme Daniel Boucher.

Pendant douze ans, il se consacre à la production de bière dans des microbrasseries et est pendant quelque temps vice-président de la société Unibroue.

Il est récipiendaire de l'ordre national du Québec et de l'ordre du Canada.

Aux côtés de Terence Hill et Miou-Miou en Italie, pour le tournage du film Un génie, deux associés, une cloche, en 1975.
Aux FrancoFolies de Montréal
le 13 juin 2012

Issu de parents petits-bourgeois[2], Robert Charlebois est le fils du lieutenant Maurice Charlebois (ARC), ingénieur dirigeant une usine métallurgique d’outils de précision fournissant l’armée américaine, et de Germaine Guay, secrétaire[3].

En 1944, la famille[4] Charlebois habite à Montréal, au 4849, rue Fabre (appartement 4)[5],[6], dans l'actuel arrondissement du Plateau Mont-Royal. Initialement bon élève, malgré les fréquents changements d'école auxquels le contraignent les déménagements familiaux, Robert Charlebois est un enfant « timide, discret, taciturne »[7]. Supportant mal la discipline rigoriste de l'école, il soigne sa mélancolie par le piano, instrument pour lequel il reçoit très tôt des leçons.

Formation théâtrale

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Après sa rhétorique (sixième année du cours classique), il travaille durant quelques mois — avec Paul Buissonneau et Yvon Deschamps — à La Roulotte, théâtre itinérant de la Ville de Montréal pour amuser les enfants : c'est là qu'il « attrape le virus de la scène », si bien qu'en septembre 1962 il entre à l’École nationale de théâtre du Canada[8], où il étudie jusqu'à 1965[9]. Il y rencontre Marcel Sabourin, dont il dit que c'est « le professeur le plus extraordinaire qu['il ait] eu » et qui compose plus tard la musique de plusieurs de ses chansons[8].

Le chanteur

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Dès , il amorce une carrière de chansonnier[10] et fait ses premières apparitions sur scène dans La Boîte à Clairette (Claire Oddera), où il passe en première partie des spectacles de Félix Leclerc[11], avec qui il chante à plusieurs reprises dans différents festivals. Il accompagne aussi au piano Jean-Guy Moreau[12].

Il enregistre en 1965 un premier album qui lui vaut le titre de « découverte de l'année » au Festival du disque de 1966. Il joue dans deux comédies musicales, Ne ratez pas l'espion, d'Hubert Aquin et Claude Léveillée, et Il est une raison[réf. nécessaire]. Il crée la revue musicale Terre des bums à l'automne 1967.

À la suite d'un séjour de trois mois en Californie, sa musique est influencée par l’anticonformisme et la contre-culture[11]. Son quatrième album, Robert Charlebois avec Louise Forestier, paraît en 1968, en pleine période psychédélique, et inclut notamment son succès Lindberg, dont les paroles sont de Claude Péloquin[13]. Accompagné par le Quatuor de jazz libre du Québec, cet album réalise un alliage entre la poésie en joual (langue populaire du Québec) et les rythmes et sonorités du rock. En juin 1968, il se présente comme candidat du parti Rhinocéros à Longueuil pour les élections fédérales[14]. En juillet, il remporte au festival de Spa le Grand Prix de la chanson française[8].

L'Olympia en 1969

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Le succès de la chanson Lindberg, qu'il chante avec Louise Forestier, le conduit à monter sur la scène de l'Olympia de Paris à la fin de mars 1969. Le duo s'y produit en première partie de la chanteuse Georgette Plana. Leur spectacle échevelé et la tenue de Charlebois, « mi-western mi-trappeur[15] », déconcertent un public venu à l'Olympia pour applaudir cette chanteuse des années 1940. La situation se dégrade après une dizaine de jours : « après avoir, comme d'habitude, dédié son spectacle aux « pauvres Français » et copieusement craché sur la salle, Robert Charlebois a démonté une batterie et en a lancé les pièces dans le public »[16] ,[17]. Interviewé par Philippe Vandel (sur France Info, ), Robert Charlebois revient sur cet épisode en précisant que, ce jour-là, il rate tellement son solo que la caisse claire tombe de la scène et que, furieux qu'on baisse le rideau pendant qu'il finit de chanter, il jette carrément le reste de la batterie dans la salle[18].

Excédé par ce geste et sensible à l'agacement d'un public dérouté par le psychédélisme rock de Charlebois et sa « gang », Bruno Coquatrix, propriétaire de l'Olympia, fait annuler les spectacles de la troupe québécoise[19].

Ce premier épisode mouvementé de Charlebois en France contribue largement à établir sa réputation. Les années qui suivent sont fastes et les succès s'enchaînent : Dolorès (inspirée de Dolorès Monfette), Tout écartillé, Québec Love, Te v'là, Les Ailes d'un ange, Miss Pepsi, Mon pays, ce n'est pas un pays c'est un job, Mr. Plum, Fu Man Chu, Conception, Ent' deux joints, Je rêve à Rio.

En , il attire 50 000 personnes sur la place des Nations à Montréal[20]. Retournant sur la scène de l'Olympia en octobre 1972, il est ovationné par le public[21]. L'année suivante marque sa consécration par la critique française qui le décrit comme « mélangeant les syllabes et modelant les sons pour en faire quelque chose qui n'existait pas encore, la rock music en langue française[22] ». En 1976, il donne douze représentations au Palais des congrès de Paris et ravit la critique[23].

De cette époque féconde sur le plan de la créativité restent comme des classiques Ordinaire et, en France notamment, Je reviendrai à Montréal. Il déçoit toutefois certains critiques avec ses albums Swing Charlebois Swing et Longue distance[24] et, lors de sa tournée en France en 1979, il ne remplit plus les salles qu'à moitié[25]. Avec les années, le chanteur révolutionnaire des débuts connaît la paternité avec un fils nommé Victor et prend goût au golf. En 1981, Nathalie Petrowski exprime sa désillusion : « Charlebois n'a jamais été un agent de changement social, il a seulement été le miroir d'un moment […], un amuseur public poids plumes, un démobilisateur avec un sens inné du rythme, un phrasé unique, un talent pour les mélodies et un sens de l'humour plutôt léger[26] ». Charlebois reste cependant très populaire en France, où il triomphe à l'Olympia en janvier 1983[27]. Invité en septembre 1983 à la Fête de l'Humanité, il se fait remarquer par son appel à une minute de silence pour les victimes de la destruction du Boeing sud-coréen par la chasse soviétique. Il reste en France la superstar emblématique du Québec jusque vers la fin des années 1990[28].

Robert Charlebois subit un malaise durant les répétitions pour un spectacle qu'il devait donner en à Joliette. Le concert est annulé[29].

La vedette de cinéma

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Dès 1967, il tient son premier rôle au cinéma dans le film Entre la mer et l'eau douce, de Michel Brault[30]. En 1968, il fait la musique et joue dans Jusqu'au cœur, de Jean-Pierre Lefebvre.

Lors d'un spectacle en marge du festival de Cannes 1972, il attire l'attention de Sergio Leone, qui lui propose un rôle dans un film dont il écrit le scénario : Un génie, deux associés, une cloche[31]. Après ce film, qui sort en 1975[32], Charlebois joue dans une dizaine de films.

Le brasseur d'affaires

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En 1992, Charlebois achète 20 % de la compagnie Unibroue[33], une microbrasserie qui commercialise des bières — La Maudite, La fin du monde, La Gaillarde — dont il n'hésite pas à vanter les mérites lors de ses spectacles[34],[35]. Il devient vice-président de la compagnie en 1994[36].

Il s'investit pour la première fois dans une cause humanitaire en octobre 2003 en donnant un spectacle au bénéfice du Regroupement des magasins-partage[37].

Le romancier

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En 1999, il publie On dirait ma femme… en mieux, un roman qui se veut « à la fois drôle et romantique, cynique et grivois » tout en enfilant les lieux communs et fort mal écrit, décevant la critique en France comme au Québec[38].

En 1994, Robert Charlebois est nommé « parrain du Patriote » pour le 50e anniversaire de fondation du théâtre Le Patriote de Saint-Agathe[39].

Entre 2020 et 2023, Robert Charlebois, après une tournée pour ses 50 ans de carrière, se lance dans une série de concerts intitulés « Robert en Charleboiscope » reliant ainsi des images d’archives et ses chansons.

Discographie

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Albums studio

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Albums live

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  • 1965 Gudule – Divertimento (Carnaval matrice CT-33873/4)
  • 1966 Chanson pour mouffe
  • 1968 Demain l'hiver – C'est pour ça (Gamma AA-1020)
  • 1968 Lindberg (avec Louise Forestier) Paroles de Claude Péloquin[13]California (AA 1026)
  • 1968 Down in the South – La Fin du monde (extrait du spectacle L'Osstidcho avec Louise Forestier, Mouffe et Yvon Deschamps) (AA 1034)
  • 1969 B.O.F. Jusqu'au cœur (par Mouffe) – Cœur en chômage (Mme Bertrand) (avec Mouffe) (AA 1036)
  • 1969 Tout écartillé – Phébus et Borée (AA 1044)
  • 1969 Demain l'hiver – Marie Noël (AA 1058)
  • 1969 Québec sait faire (par Marthe FleurantJouez Québec (Disque promo., Gouvernement du Québec) (CT-36423/4)
  • 1969 La Marche du président
  • 1970 Miss Pepsi (avec Mouffe) – Deux femmes en or (AA 1076)
  • 1970 Les Ailes d'un angeTe v'là (AA 1063)
  • 1970 Ordinaire – Mon pays (AA 1081)
  • 1970 Sensation 1 – Sensation 2 (GA 5003)
  • 1971 Le Violent seul (Chu tanné) – Beige neige (AA 1108)
  • 1971 Dolorès – Ya sa pichou (AA 1130)
  • 1972 La Valse Reno – Complainte de presqu'Amérique (AA 1139)
  • 1972 Conception – Le Mur du son (Barclay 60207)
  • 1972 Fu Man Chu
  • 1972 Halloween in Hollywood – The greatest idea (Barclay 30014)
  • 1973 Cauchemar – Adieu alouette (Barclay 60257)
  • 1973 Entr' deux joints – Avril sur mars (Barclay 60273)
  • 1974 Conception – Cauchemar (Barclay OR-2001, réédition)
  • 1974 Je rêve à Rio – Manche de pelle (Barclay 60300)
  • 1975 Tendresse et amitié – Qué-Can Blues (Barclay 60318)
  • 1975 B.O.F. L'Agression (instr.) – Sombres vacances (instr.) (Disc' Az SG 537)
  • 1976 Cartier (Jacques)
  • 1976 The Frog Song – Discobol (SN 9002)
  • 1976 Je reviendrai à Montréal – Mon ami Fidel (SN 9008)
  • 1976 Sombres vacances – Confrontation (instr.) (SN 9009)
  • 1976 Punch créole
  • 1977 Coup de soleil – Une autre… une autre (SN 9024)
  • 1979 St-Jérôme – Katabolo (SN 9043)
  • 1981 Moi Tarzan, toi Jane
  • 1981 Meurs pas – Amour fiction (RCA PB 8685)
  • 1982 Heureux en amour
  • 1982 J't'aime comme un fou – J'ai de la misère avec les femmes (SN 8301)
  • 1982 News – J'ai de la misère avec les femmes (RCA DB 61052)
  • 1983 Les Talons hauts
  • 1983 B.O.F. Fais semblant – La Fiancée qui venait du froid (instr.) (RCA PB 61233)
  • 1987 Champion – Champion (v. longue) (SN 8306)
  • 1987 Tatari – Tatari (instr.) (SN 8307) Thème du festival Juste pour rire
  • 1989 Silence on danse
  • 1992 Indépendantriste

Compilations

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Robert Charlebois à Montréal en 1972.
  • 1972 Les Grands Succès de Robert Charlebois volume 1 - (G2-1003)
  • 1972 Les Grands Succès de Robert Charlebois volume 2 - (G2-1016)
  • 1975 Les Grands Succès Barclay vol. 21 - (Barclay-75021)
  • 1976 Charlebois, album souvenir - (LT 805. Réédition: 2002, AGEK-2374)
  • 1977 L'Histoire de Robert Charlebois - (G3 601. Réédition: 2002, SPLK2-8042)
  • 1978 Charlebois, disque d'or volume 1 - (SNX-945)
  • 1978 Charlebois, cauchemar - (SNX-947/948)
  • 1978 Charlebois, compilation Prom-Tel - Disque 1 - (PTL-6508-A)
  • 1978 Charlebois, compilation Prom-Tel - Disque 2 - (PTL-6508-B)
  • 1978 Charlebois, compilation Prom-Tel - Disque 3 - (PTL-6508-C)
  • 1990 Charlebois, collection souvenir - Disque 1 - (CS-2-6101)
  • 1990 Charlebois, collection souvenir - Disque 2 - (CS-2-6119)
  • 1991 Charlebois, volume deux (SNC 975-2)
  • 1991 Charlebois, volume trois (SNC 975-3)
  • 1991 1re période (coffret des 3 disques : Charlebois, volume un [nouveaux enregistrements], Charlebois, volume deux, Charlebois, volume trois)
  • 1993 Robert Charlebois (collection Québec Love la collection) (GCD-501 Réédition: 1998, AGEK-2201 sans les titres Jouez Québec et Archipel)
  • 2004 Ses plus belles chansons - (8645982)
  • 2005 Tout écartillé (coffret 4 CD) - (UBX107-04)
  • 2008 Le Meilleur du pire de Charlebois - volume 1 - (TRICD7278)
  • 2013 50 ans, 50 chansons

Collaborations

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Robert Charlebois à Montréal en 1972.
  • 1960 : se produit sur scène avec Jean-Guy Moreau et pour la première fois Félix Leclerc.
  • 1966 :
  • 1968 :
    • L'Osstidcho : spectacle total au Théâtre de Quat'sous[40].
    • Peuple à genoux, revue avec Mouffe, le Quatuor de jazz libre du Québec, Yvon Deschamps et Louise Forestier .
    • Représente le Québec au Cinquième Festival International de la Chanson Française.
    • Tournée musicale dans le cadre de sa présentation sous la bannière du Parti du rhinocéros contre Jean-Pierre Côté dans la circonscription de Longueuil il obtient 354 voix[41].
  • 1969 : L'Osstidcho meurt au Palais Montcalm.
  • 1970 : le Festival Express en train le long de Route transcanadienne avec des artistes comme The Grateful Dead, Janis Joplin, The Band.
  • 1973 : tournée en France avec Léo Ferré.
  •  : Le Festival international de la jeunesse francophone, la Superfrancofête, qui a lieu à Québec et à Sainte-Foy du 13 au . L'événement, lui permet de créer des liens entre les citoyens de la communauté francophone internationale, en plus d'artistes comme Félix Leclerc, Gilles Vigneault et aussi des hommes politiques comme Pierre Elliott Trudeau, René Lévesque et Robert Bourassa.
  • Après des tournées en France en 1969, 1970 à l'Olympia en 1972, 1973 et 1974 ; de 1974 à 1976 en congé sabbatique .
  • 1976 :
    • aux fêtes de la Saint-Jean au Mont-Royal ,
    • et au village olympique de Montréal.
    • Tournée au Québec et en France, dix concerts au Palais des Congrès.
  • 1983 :
  • 1989 :
  • 2016
    • A l’occasion de ses 50 ans de carrière, il remonte sur scène pour un concert électroacoustique accompagné de cinq musiciens afin de reprendre ses plus grands classiques. Il est le 11 et le sur la scène de Bobino avant une tournée à travers toute la France en novembre / .

Extrait de sa filmographie

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Robert Charlebois au festival de Cannes 2009.
  • On dirait ma femme… en mieux, roman paru en 1999. Les Éditions Internationales Alain Stanké, 1999, Éditions Robert Laffont S.A., Paris pour la France, la Belgique et la Suisse, 1999 (ISBN 2-266-09871-3)

Distinctions

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Année Catégorie Pour Résultat
1981[43] chanson de l'année Moi Tarzan, toi Jane (avec Luc Plamondon) nomination
1982[44] interprète masculin de l'année Robert Charlebois nomination
microsillon de l'année/auteur et/ou compositeur-interprète Heureux en amour nomination
1983[45] artiste s'étant le plus illustré hors Québec Robert Charlebois nomination
chanson de l'année J't'aime comme un fou (avec Luc Plamondon) lauréat
Les Talons hauts (avec Luc Plamondon) nomination
interprète masculin de l'année Robert Charlebois nomination
microsillon de l'année/auteur et/ou compositeur-interprète Robert Charlebois lauréat
1984[46] interprète masculin de l'année Robert Charlebois nomination
spectacle de l'année - musique et chansons J't'aime comme un fou lauréat
1985[47] auteur et/ou compositeur de l'année Robert Charlebois et Claude Péloquin pour C'est pas physique, c'est électrique nomination
chanson de l'année C'est pas physique, c'est électrique nomination
interprète masculin de l'année Robert Charlebois nomination
microsillon de l'année - pop Super position nomination
1986[48] interprète masculin de l'année Robert Charlebois nomination
1989[49] chanson populaire de l'année Silence on danse nomination
interprète masculin de l'année Robert Charlebois nomination
1990[50] spectacle de l'année - pop/rock Dense nomination
1993[51] prix hommage Robert Charlebois lauréat
1994[52] interprète masculin de l'année nomination
spectacle de l'année - auteur-compositeur-interprète La maudite tournée nomination
1996[53] artiste québécois s'étant le plus illustré hors Québec Robert Charlebois nomination
1997[54] album de l'année - pop/rock Le Chanteur masqué nomination
2002[55] album de l'année - folk contemporain Doux sauvage lauréat
auteur ou compositeur de l'année Robert Charlebois nomination
2003[56] spectacle de l'année - auteur-interprète-interprète Doux sauvage brasse nomination
2006[57] Tout écartillé nomination
2007[58] album de l'année - rock Charlebois au National - tout écartillé nomination
2019[59] album de l'année - adulte contemporain Et voilà nomination
2020[60] spectacle de l'année - auteur/autrice-compositeur/compositrice-interprète Robert en CharleboisScope lauréat
Année Catégorie Pour Résultat
1998[61] metteur en scène de l'année Robert Charlebois pour Raconte-moi, Gelsomina, de Claude Dubois, Christian Durocher et Louise Marleau nomination
2002 scripteur de spectacles de l'année Robert Charlebois pour Charlebois doux sauvage nomination
2006 metteur en scène de l'année Robert Charlebois et Claude Larivée pour Tout écartillé nomination
scripteur de spectacles de l'année Robert Charlebois pour Tout écartillé nomination
2009[62] metteur en scène de l'année Robert Charlebois pour Il était une fois… la Boîte à chansons, d'artistes variés nomination
scripteur de spectacle de l'année nomination

Autres prix

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  • La rue Charlebois est ainsi nommée en son honneur, en 1977, dans l'ancienne ville de Beauport , fusionnée avec la ville de Québec en 2002[65].

Références

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  1. Québec info musique : Robert Charlebois
  2. https://www.erudit.org/en/journals/cd/2007-n89-cd1044971/6908ac.pdf
  3. Lucien Rioux, Robert Charlebois, Seghers, , p. 27.
  4. Généalogie du Québec et d'Amérique française
  5. CHARLEBOIS, PAR-DELÀ LINDBERG
  6. Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) Annuaires Lovell de Montréal et sa banlieue, 1842-2010
  7. Rioux 1973, p. 28.
  8. a b et c Boucher 1968.
  9. sur Encyclopédie canadienne.
  10. Au Québec, le terme “chansonnier” désigne un interprète de chansons, à la différence d'en France, où il désigne un humoriste.
  11. a et b « La chanson québécoise, des années 1930 à aujourd’hui », sur Le Babbel magazine (consulté le )
  12. Céline Fontana, La chanson française, Hachette pratique, , p. 135.
  13. a b et c Presse 08-1968, p. 20.
  14. Louis-Martin Tard, « Un rhinocéros de 23 ans est le plus jeune candidat au pays », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  15. René Homier-Roy, « Charlebois accueilli poliment à Paris », La Presse,‎ , p. 1-2 (lire en ligne)
  16. René Homier-Roy, « Charlebois est mis à la porte de l'Olympia », La Presse,‎ , p. 18 (lire en ligne).
  17. « Charlebois dans la rue », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  18. « Tout est bien pour Robert Charlebois », sur franceinfo.fr.
  19. Olympia 1969.
  20. Georges Kahl, « Un retour apocalyptique de Robert Charlebois », Le Devoir,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  21. Jean-Guy Pilon, « Charlebois joue et gagne », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
  22. « Les critiques français 'consacrent' Charlebois », Le Devoir,‎ , p. 14 (lire en ligne).
  23. Pierre Beaulieu, « La critique française et Charlebois », La Presse,‎ .
  24. Nathalie Petrowski, « Charlebois contre son image », Le Devoir,‎ , p. 33 (lire en ligne)
  25. Louis-Bernard Robitaille, « Charlebois à Paris: 35 000 personnes en trois semaines », La Presse,‎ .
  26. Nathalie Petrowski, « En attendant Charlebois ou son ombre », Le Devoir,‎ , p. 29 (lire en ligne).
  27. « Robert Charlebois triomphe à l'Olympia », Le Devoir,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  28. Tremblay 1999.
  29. Marissa Groguhé, « Joliette: Victime d’un malaise vagal, Robert Charlebois de retour chez lui », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. Denise Boucher, « Robert Charlebois ou la chanson coup de poing », Perspectives,‎ , p. 6
  31. Adèle Lauzon, « le bon, la brute et le Charlebois », Le Devoir,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  32. Louis-Bernard Robitaille, « Charlebois ne rêve plus que de cinéma », La Presse,‎ , E 2.
  33. Éric Clément, « Charlebois a aimé la Blanche au point d'acheter des actions », La Presse,‎ , B5 (lire en ligne)
  34. Rémy Charest, « Charlebois, le vice-président ben ordinaire », Le Devoir,‎ , p. 10 (lire en ligne)
  35. « La Gaillarde de Charlebois », Le Devoir,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  36. Jacques Benoît, « Le froid fait chuter les ventes de bière », La Presse,‎ , p. D 2 (lire en ligne)
  37. Spectacle-bénéfice de Robert Charlebois, La Presse, 3 octobre 2003, p. 6.
  38. Odile Tremblay, « Péteux de broue », Le Devoir,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  39. Daniel Lemay, « Robert Charlebois, le parrain du Patriote », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. « La première de l'Osstidcho », Les 30 journées qui ont fait le Québec, Eurêka! Productions, 47 minutes, 2000.
  41. sur le site du Parlement du Canada
  42. Francine Laurendeau, « Les grands de la chanson à la cinémathèque », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  43. « Archives 1981 – », sur ADISQ (consulté le )
  44. « Archives 1982 – », sur ADISQ (consulté le )
  45. « Archives 1983 – », sur ADISQ (consulté le )
  46. « Archives 1984 – », sur ADISQ (consulté le )
  47. « Archives 1985 – », sur ADISQ (consulté le )
  48. « Archives 1986 – », sur ADISQ (consulté le )
  49. « Archives 1989 – », sur ADISQ (consulté le )
  50. « Archives 1990 – », sur ADISQ (consulté le )
  51. « Archives 1993 – », sur ADISQ (consulté le )
  52. « Archives 1994 – », sur ADISQ (consulté le )
  53. « Archives 1996 – », sur ADISQ (consulté le )
  54. « Archives 1997 – », sur ADISQ (consulté le )
  55. « Archives 2002 – », sur ADISQ (consulté le )
  56. « Archives 2003 – », sur ADISQ (consulté le )
  57. « Archives 2006 – », sur ADISQ (consulté le )
  58. « Archives 2007 – », sur ADISQ (consulté le )
  59. « Archives 2019 – », sur ADISQ (consulté le )
  60. « Archives 2020 – », sur ADISQ (consulté le )
  61. « Archives 1998 – », sur ADISQ (consulté le )
  62. « Archives 2009 – », sur ADISQ (consulté le )
  63. sa fiche sur le site officiel
  64. « Dévoilement de l'Ordre des arts et des lettres du Québec », sur Conseil des arts et des lettres du Québec (consulté le )
  65. Commission de toponymie de la ville de Québec, « Charlesbois, rue » (consulté le )

Bibliographie

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  • « Robert Charlebois 1965-1975 » - Louise Lachapelle, Le Soleil Perspectives, , vol. 17, n° 7, p. 15-17.
  • « Robert Charlebois déchiffré » - Claude Gagnon, Albin Michel / Rock & Folk, 1976.
  • « Charlebois: après Spa, Osstidcho », La Presse,‎

Liens externes

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