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Robert Rochefort, né le à Paris, est un économiste et homme politique français. Il est député européen, élu dans la circonscription Sud-Ouest, de 2009 à 2019. Il est également vice-président et membre du bureau exécutif national du MoDem de 2009 à 2016.
Ancien élève de l'ENSAE, Robert Rochefort est diplômé d’études supérieures en sciences économiques et maître en sciences mathématiques.
Robert Rochefort a notamment dirigé le département des statistiques de la Caisse nationale de l'assurance maladie[1].
En parallèle, de 1985 à 1986, il occupe les fonctions de directeur délégué du Centre de recherche, d’études et de documentation en économie de la santé (CREDES).
Robert Rochefort fut directeur du CREDOC, le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie depuis 1987, puis directeur général depuis 1995[2], fonction qu'il quitte en 2009 pour se consacrer à son mandat européen.
Jugeant le système social français excessivement généreux, il plaide en faveur de réformes et intervient notamment pour défendre la réforme des retraites de 2003, fustigeant le mouvement de grève[3].
Il est membre de à du Conseil d'analyse économique[1] auprès du Premier ministre.
Il est également membre de plusieurs comités et conseils dont le Conseil scientifique des statistiques du Haut Conseil à l'intégration[2] et le Conseil d'éthique publicitaire du BVP[2], vice‐président de la Commission des comptes nationaux du commerce et président de la formation Démographie, conditions de vie du Conseil national de l'information statistique.
Il enseigne dans plusieurs universités et grandes écoles. Il a été chargé de cours à l’ENA. Il est conférencier dans de nombreuses entreprises.
Robert Rochefort est administrateur d'Eurotunnel[2] et de Cetelem[2].
Robert Rochefort a été membre du conseil d'administration de la Croix-Rouge française[2] jusqu'en .
Il a été chroniqueur sur Europe 1 et sur Radio Bleue. Actuellement[Quand ?], il tient une chronique dans le quotidien catholique La Croix et le magazine économique Challenges[2]. Il intervient régulièrement dans des émissions de débats tels C dans l'air sur France 5 ou On refait le monde sur RTL.
Désigné tête de liste dans la circonscription Sud-Ouest lors des élections européennes de juin 2009, il est élu député européen (MoDem) le .
Robert Rochefort est membre de la commission parlementaire Marché intérieur et protection du consommateur. Il est également membre suppléant de la commission parlementaire Culture et éducation.
Il est par ailleurs vice-président de la Délégation pour les relations de l'Union européenne avec les pays du Maghreb et membre de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne.
Il emploie deux salariés du service communication du parti sous un statut d’assistant local. Toutefois, selon France Info, l'un et l'autre ne travaillaient qu'à Paris et auraient donc bénéficié d'emplois fictifs pour que le Parlement européen prenne en charge leurs rémunérations[4].
Reconduit tête de liste UDI-Modem dans la circonscription Sud-Ouest en 2014, il est réélu seul avec 8,6 % des suffrages exprimés (52,5% d'abstention).
Il est convoqué par la police en septembre 2019 dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs du Modem[5]. De nouveau convoqué en octobre 2021, il obtient un statut de témoin assisté, lui permettant d'éviter un procès[6].
Le , il devient membre du Bureau exécutif national du MoDem[7], dont il est ensuite vice-président du au [8],[9].
Au cours de l'été 2016, Robert Rochefort est signalé par un agent de sécurité du magasin Castorama de Vélizy-Villacoublay pour, selon le journal Libération, s'être masturbé « à proximité d'enfants »[10]. Il est interpellé le pour exhibition sexuelle[11]. Après quatre heures passées au commissariat, il est remis en liberté et, selon la chaîne de radio RTL, n'est pas poursuivi en justice, après avoir donné son accord pour une procédure de composition pénale[12],[10]. Selon Robert Rochefort, « ce que dit RTL n'est pas exact ». Il affirme avoir « reconnu des choses fausses » et été « menacé »[13]. Toujours selon RTL, qui ne nomme pas ses sources, François Bayrou, président du parti, le contacte le lendemain par téléphone et lui demande de démissionner[14]. Le , Bayrou met fin aux fonctions de vice-président de Rochefort au sein du MoDem ; son remplacement est assuré par Yann Wehrling, également porte-parole du parti. Malgré ces faits, il reste député européen pour le MoDem.
Finalement Robert Rochefort a été sanctionné par la justice après avoir reconnu les faits qui lui étaient reprochés (il plaide coupable)[15],[16],[17]. La peine n'est toutefois pas rendue publique[15].
Par décret du président de la République en date du [18], il est suspendu pour cinq ans de sa qualité de légionnaire et privé pour le même temps du droit de porter les insignes de toute décoration française ou étrangère ressortissant à la grande chancellerie de la Légion d'honneur pour cause de « comportement contraire à l'honneur », comme le permet le code de la Légion d'honneur. Un décret paru le même jour[19] le suspend également pour cinq ans de l'ordre du Mérite.