Roberto Pazzi, né à Ameglia (Ligurie) le et mort à Ferrare (Émilie-Romagne) le [1], est un poète, écrivain et journalisteitalien. Ses œuvres sont traduites en vingt-six langues. Il est reconnu pour sa poésie et ses romans. Son premier roman, Cercando l'Imperatore (1985) a reçu plusieurs prix internationaux. Il a une carrière prolifique de romans historiques et aussi contemporains[2].
Roberto Pazzi naît le à Ameglia, une petite commune de Ligurie, en Italie[3]. Pazzi a fréquenté le Liceo Arostio à Ferrare avant d'étudier les classiques à l'Université de Bologne, où il a écrit une thèse[4] sur l'esthétique de la poétique d'Umberto Saba[2]
Ses premiers poèmes apparaissent dans une anthologie de poésie dans le magazine Arte e poesia en 1970.
Ses recueils de poésie sont : L'esperienza anteriore (I dispari, 1973), Versi occidentali (Rebellato 1976), Il re, le parole (Lacaita, 1980), Calma di vento (Garzanti, 1987), Il filo delle bugie (Corbo, 1994), La gravità dei corpi (Palomar 1998) et Talismani (Marietti 2003)[2].
Pazzi publie son premier roman Cercando l'Imperatore en 1985. Le roman est traduit en 12 langues et remport le Premio Bergamo[réf. nécessaire].
Il poursuit avec divers romans historiques : La princesse e il drago (1986), La malattia del tempo (1987), Vangelo di Giuda (1989) et La stanza sull'acqua (1991).
Avec Le città del dottor Malaguti (1993), il déplace ses romans dans le cadre contemporain de la ville où vit le narrateur du livre, Ferrare [réf. nécessaire].
Après cela, il écrit Incerti di viaggio (1996), Domani sarò re (1997), La città volante (1999), Conclave (2001), L'erede (2002), Il degli signore occhi (2004), L'ombra del padre (2005), Qualcuno mi insegue (2007), Le forbici di Solingen (2007), Dopo primavera (2008), et Mi spiacerà morire per non vederti più (2010)[2].
Sur les traces de l’empereur [« Cercando l'imperatore »], trad. de Sonia Schoonejans, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, 1988, 248 p. (ISBN2-246-38411-7)
La Princesse et le Dragon [« La Principessa e il drago »], trad. de Myriem Bouzaher, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, 1989, 229 p. (ISBN2-246-38761-2)
La Maladie du temps [« La Malattia del tempo »], trad. de Myriem Bouzaher, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, 1990, 203 p. (ISBN2-246-40871-7)
Évangile de Judas [« Vangelo di Giuda »], trad. de Michel Orcel, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, 1992, 253 p. (ISBN2-246-43111-5)
Calme de vent [« Calma di vento »], poèmes, trad. de Monique Baccelli, Paris, Éditions de La Différence, coll. « Littérature », 1992, 177 p. (ISBN2-7291-0856-4)
Conclave [« Conclave »], trad. de Catherine Pierre-Bon, Paris, Éditions Anne Carrière, coll. « Littérature étrangère », 2005, 372 p. (ISBN2-84337-308-5)
L’Ombre du père [« L'ombra del padre »], trad. de Catherine Pierre-Bon, Paris, Éditions Anne Carrière, coll. « Littérature étrangère », 2006, 311 p. (ISBN2-84337-400-6)