Les roches couvertures sont caractérisées par deux paramètres principaux : une faible perméablilité et une plasticité élevée. La faible perméabilité est caractérisée par une pression d'entrée supérieure à celle des roches environnantes, les fluides s'écoulant donc préférentiellement dans ces dernières. La plasticité élevée doit permettre à la roche couverture de conserver sa continuité, même à travers des épisodes de déformation structurale[1].
Différents types de roches peuvent offrir des propriétés de roches couvertures. Les systèmes pétroliers exploitables en comportent principalement deux :
les évaporites ou roches salines (principalement halite et anhydrite), qui présentent les meilleures caractéristiques. Imperméables aux fluides liquides et gazeux, elles ont une porosité efficace nulle. En subsurface, la surpression liée à la diagenèse leur confère une plasticité extrêmement élevée, et les couches d'évaporites peuvent se comporter comme des fluides en formant des structures drapantes au-dessus des réservoirs et en accommodant les mouvements des failles[1].
les argiles ou argilites, qui possèdent une très faible perméabilité en raison de la structure cristalline propre des feuillets argileux[2],[1].
↑ ab et cSteve Muluma, L'impact de la structure géologique d'un bassin dans la formation des gisements pétroliers, (lire en ligne)
↑Guillaume Berthe, Évolution des propriétés de confinement des roches couvertures type argilite soumises à des fluides enrichis en CO2 : Impact des discontinuités naturelles et artificielles, Paris, Thèse de doctorat - UNIVERSITE PARIS-SUD, (lire en ligne)