Rocquencourt | |
L'hôtel de ville. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Versailles |
Intercommunalité | CA Versailles Grand Parc |
Maire délégué | Benoît Ribert |
Code postal | 78150 |
Code commune | 78524 |
Démographie | |
Gentilé | Rocquencourtois |
Population | 3 323 hab. (2016 ) |
Densité | 1 195 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 50′ 15″ nord, 2° 06′ 45″ est |
Altitude | Min. 114 m Max. 179 m |
Superficie | 2,78 km2 |
Élections | |
Départementales | Le Chesnay |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Le Chesnay-Rocquencourt |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-rocquencourt.fr/ |
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Rocquencourt est l'une des deux communes déléguées, avec Le Chesnay, de la commune nouvelle du Chesnay-Rocquencourt située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Rocquencourtois.
Le territoire communal de Rocquencourt appartient à la plaine de Versailles, à une altitude moyenne de 130 mètres, adossé au nord au relief couvert par la forêt de Marly. Ce territoire est relativement réduit (C'est l'une des plus petites communes des Yvelines) et manque singulièrement d'unité. Il est occupé au sud-ouest par le domaine de Chèvreloup, contigu au parc de Versailles et qui héberge l'arboretum du même nom, couvrant environ la moitié de la commune ; au nord, il englobe la marge sud de la forêt de Marly, tandis que l'espace situé à l'est de la route nationale 186 est couvert par les grands ensembles résidentiels du Domaine et de Parly 2. La commune est traversée par de grandes infrastructures routières : l'autoroute A13, à 2×3 voies, dans le nord à la limite avec La Celle-Saint-Cloud, la route départementale 307 parallèle à l'autoroute, reliant Saint-Cloud à la vallée de la Mauldre, qui comporte 2×2 voies à la traversée de la commune, et la route nationale 186 orientée nord–sud (liaison Versailles–Saint-Germain-en-Laye), raccordée aux précédentes par deux échangeurs.
La partie urbanisée représente environ un quart de la superficie totale[réf. nécessaire]. Elle est constituée essentiellement d'immeubles d'habitations et de bureaux généralement de trois à cinq étages.
Le triangle de Rocquencourt, qui est l'échangeur des autoroutes A13 et A12, se situe en réalité dans la commune voisine de Bailly.
La commune de Rocquencourt est limitrophe de La Celle-Saint-Cloud au nord-est, du Chesnay à l'est, de Versailles au sud, de Bailly à l'ouest et de Louveciennes au nord.
Rocquencourt est drainée par le ru de Chèvreloup, affluent du ru de Gally, qui prend sa source dans le domaine de Chèvreloup.
La ville ne possède pas de gare, cependant elle est desservie par les lignes 1, 2, 5, 9, 17 et 71 du réseau de bus Grand Versailles, 9 et Express 1 du réseau de bus Saint-Germain Boucles de Seine et 17S du réseau de bus Centre et Sud Yvelines.
Des pistes cyclables reliant Versailles à Bailly passent par Rocquencourt.
La commune est constituée de plusieurs quartiers :
La municipalité a engagé en 2013 la restructuration du vieux bourg, en vue de la construction de 300 nouveaux logements, dont plus de 80 sociaux sous l’égide de Versailles Habitat, ainsi que 4 500 m2 d’équipement et de commerces de proximité, permettant d'accroître le taux de logements sociaux, qui n'était alors que de 7 %, en violation des dispositions de la Loi SRU[2].
La commune a lancé en 2017 en vue de réurbanisation du site de 12 ha de l'INRIA, en vue d'y réaliser des bureaux paysagers, des logements et un petit dépôt pour les bus Phébus[3].
Le nom de la commune est attesté sous les formes latinisées Rocconis curtum en 678[4], Rocconcurtis en 691[5], Rocconis Curtis[6] en 862, au VIIe siècle (le « domaine de Roccon », feudataire de Thierry III, roi de Neustrie, de Bourgogne et d'Austrasie), Rocencort en 1209[5], Roquencort en 1230[5], Rocancourt au XVIIIe siècle.
Sens incertain, mais il pourrait s'agir d'un nom de personne d'origine germanique, Roccon (racine hrok = corneille).
Le Chesnay dépendait de la paroisse de Rocquencourt quand en 1683[7], Louis XIV l'acheta pour l'inclure dans le parc de Versailles.
Le château de Beauregard fut construit en 1786.
La dernière bataille des troupes impériales napoléoniennes eut lieu à Rocquencourt, le , soit 13 jours après Waterloo et 9 jours après l'abdication de Napoléon Ier mais avant la signature de l'armistice, alors que les Prussiens avaient envahi la France. Elle fut le fait, à l'instigation du maréchal Davout, des généraux Exelmans et Piré et se traduisit par l'anéantissement d'une brigade prussienne et plus de 400 prisonniers.
En juillet 1951, le grand quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE) s'installe dans des bâtiments pré-fabriqués, construits en trois mois environ par le génie militaire français, sur un emplacement dont la France avait fait don à l'OTAN. Il était situé principalement dans la plaine de Villevert à Louveciennes et une annexe était située au camp de Voluceau à Rocquencourt de l’autre côté de l’autoroute A13, jusqu'au 30 mars 1967[8]. À partir de 1967, le site de Voluceau est occupé par l'INRIA qui y a son siège social. Au début de l'année 2016, l'INRIA déménage l'essentiel de ses équipes dans l'Est parisien, au 2 rue Simone-Iff (12e arrondissement de Paris)[9].
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[10], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Versailles, après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription des Yvelines.
Elle faisait partie de 1806 à 1964 du canton de Versailles-Ouest, année où elle intègre le canton de Versailles-Nord-Ouest de Seine-et-Oise puis des Yvelines. En 1976, la commune est rattachée au canton du Chesnay[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, auquel appartient toujours la commune, est modifié, passant de 2 à 6 communes.
La commune est membre la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc, créée fin 2002.
Le Chesnay et Rocquencourt ont engagé en septembre 2017 une démarche de fusion au sein d'une commune nouvelle qui serait dénommée « Le Chesnay-Rocquencourt », afin d'être préservés d'une réduction des dotation d'État, alors qu'elles partagent de nombreux équipements et, en ce qui concerne Le Chesnay, afin de pouvoir trouver des solutions à sa carence en logements sociaux, au sens de la Loi SRU[12],[13].
Cette fusion, qui a été approuvée par les deux conseils municipaux le a été ratifiée par l'État, et prend effet le [14]
Schönaich (Allemagne) depuis 2000[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2016, la commune comptait 3 323 habitants[Note 1], en évolution de +3,36 % par rapport à 2010 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune était relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (34,3 %) était en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune était supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) était supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était, en 2007, la suivante :
Rocquencourt et Le Chesnay ont un cimetière commun qui se trouve au Chesnay, près de l'église Saint-Germain. Le monument aux morts, à l'entrée de ce cimetière, est également commun aux deux communes. Rocquencourt n'a pas non plus d'église, la plus proche étant l'église Saint-Germain susdite.
Chaque année depuis 1997, se tient, au théâtre de Rocquencourt (centre André-Malraux), le Festival d'humour et du Café-théâtre, renommé depuis tout simplement « Le Rocquencourt »[réf. nécessaire].
L'arborutum de Chèvreloup accueille les « Botaniques » durant lequel des pépiniéristes proposent au public l'achat de plantes rares. La cinquième édition a eu lieu en juin 2013[26]
Commune résidentielle, Rocquencourt compte néanmoins la présence de l'INRIA, qui y a en 2017 son siège, mais qui pourrait rejoindre à terme Saclay[3].
Le site de l'entreprise Mercedes, qui l'a quitté en 2012 pour rejoindre Montigny-le-Bretonneux a été racheté à l'été 2018 par l'"entreprise française d’ingénierie Akka Technologies qui y aménage un « campus » accueillant, vers 2021 1 500 salariés qui viendraient notamment de Boulogne-Billancourt et Guyancourt. Le bâtiment, conçu en 1964 par Jean Dubuisson, est restructuré par son petit-fils, Thomas Dubuisson, cofondateur de l’agence d’architecture Search[27].
Les armes de Rocquencourt se blasonnent ainsi : |