Roman se situe au sud-ouest de Damville. Le village est traversé par la RD 51 qui relie Damville à Verneuil, et au nord par la RD 60 qui relie Damville à Grandvilliers.
On retrouve le nom de Roman en 1170 lorsque Simon de Grandvilliers donna le patronage de Roman à l'abbaye de Lyre. Ingenulfe de Gouville, sieur de Roman approuva cette donation avant de mourir vers 1200.
En 1222, Guillaume de Gouville, époux d'Émeline de Grandvilliers, réclamait l'église de Roman. Son second fils Eudes de Gouville eut en partage le quart du fief de Roman relevant de Chagny. À la fin de XIVe siècle, le quart du fief appartenait encore à la famille de Gouville.
Roman passa ensuite à la famille Le Baveux puis à la maison d'O qui le conserva pendant plusieurs siècles. Charles d'O était seigneur de Roman.
Par un arrêté préfectoral du , la commune intègre avec Buis-sur-Damville et Grandvilliers la commune nouvelle de Mesnils-sur-Iton le [2]. De cette date au , Roman a été constituée commune déléguée jusqu'à la suppression de ce statut par délibération du conseil municipal[3].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5].
En 2016, la commune comptait 287 habitants[Note 1], en évolution de +2,5 % par rapport à 2010 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Église Saint-Mélain, du XVe siècle[8]. Elle ne fait l'objet que d'une restauration extérieure. L'église abrite notamment une sculpture de sainte Barbe, en pierre peinte, du XVIe siècle, classée monument historique au titre d'objet en 1908[9].
Église Saint-Aignan (ancienne), du XIVe siècle, hameau de Blandey, désaffectée[10] depuis la fusion des deux communes en 1845. En 1990, le mobilier cultuel est transféré vers l'église Saint-Mélain[11]. Elle conserve cependant une verrière intitulée Vierge de Pitié avec donateur, classée monument historique au titre d'objet en 1936[12], ainsi qu'une dalle funéraire en pierre du XIIIe siècle, classée monument historique au titre d'objet en 1908[13].
Parc éolien de Roman-Blandey mis en service en janvier 2011[14], composé de cinq éoliennes d'une puissance de 2 000 kW chacune.
Parti: au 1er d'azur à la silhouette d'église d'argent mouvant des flancs, au clocher central au-dessus de la chapelle en saillie, surmontant un filet en forme d’onde creuse du même, à la champagne de gueules chargée de trois épis de blé rangés en fasce et alternant avec deux fleurs de colza, le tout d'or, au 2e de gueules au léopard lionné d'or.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 858 - (ISBN2600001336).
↑Thierry Coudert, « Arrêté préfectoral n°
27-2018-11-20-002 portant création de la commune nouvelle de Mesnils-sur-Iton », Recueil des actes administratifs spécial n°27-2018-167, , p. 43-46 (lire en ligne)