Titre original | Romanzo Criminale |
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Genre | Policier, Dramatique |
Création | Stefano Sollima d'après un roman de Giancarlo De Cataldo |
Acteurs principaux |
Francesco Montanari Vinicio Marchioni (it) Alessandro Roja (it) Andrea Sartoretti (it) Marco Bocci (it) Daniela Virgilio |
Pays d'origine | Italie |
Chaîne d'origine | Sky Italia |
Nb. de saisons | 2 |
Nb. d'épisodes | 22 |
Durée | 55 minutes |
Diff. originale | – |
Site web | http://mag.sky.it/mag/cinema/romanzo_criminale/home.html |
Romanzo Criminale est une série télévisée italienne réalisée par Stefano Sollima fondée sur le roman éponyme du juge Giancarlo De Cataldo et sur l'histoire réelle de la Banda della magliana. Elle a été diffusée entre le et le sur SKY. Il s'agit de la deuxième adaptation de ce roman qui a fait l'objet, en 2006, d'un film réalisé par Michele Placido.
En France, la première saison a été diffusée depuis le sur Canal+ et la deuxième saison à partir du sur TPS Star.
Dans l'Italie des années 1970, une bande criminelle sans pitié, menée par le Libanais, le Froid et le Dandy, entreprend de « conquérir Rome », c'est-à-dire de s'imposer sur les marchés de la drogue, du jeu et de la prostitution.
Un commissaire de police se met à traquer inlassablement la bande, mais il se heurte systématiquement à un manque de preuves pour inculper les criminels. Il comprend peu à peu que la bande, au cours de son ascension, a réussi à se trouver de puissants alliés. La question est de savoir lesquels, et comment enrayer l'engrenage.
Cattleya et Sky Cinema.
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[2] et Doublage Séries Database[1]
La première saison de douze épisodes, sans titres, a été diffusée de à .
La deuxième saison de dix épisodes, sans titres, a été diffusée en novembre et .
Les critiques ont la plupart du temps été positives. Ainsi Andrea Scanzi, dans La Stampa, écrit qu'il s'agit de « la meilleure série télévisée jamais produite en Italie »[3]. Pour Aldo Grasso, spécialiste universitaire de l'histoire de la télévision italienne, Romanzo criminale est « l'unique série dont nous pouvons être fiers »[4].
En revanche, la popularité de la série a engendré certaines craintes, notamment chez le maire de Rome. Des associations ont proposé le boycott de la série, dans laquelle elles ont vu une célébration gratuite de la violence. En , la mairie de Rome organise un sondage pour demander aux citoyens de la ville si la série pourrait inciter les jeunes à la violence[5].
Une particularité de la série, que l'on retrouve aussi dans d'autres productions de Cattleya, comme Suburra et Gomorra, est que les récits sont racontés du point de vue des criminels. Cette caractéristique les différencie fondamentalement des réalisations hollywoodiennes. En mettant l’accent sur la psychologie et l’âme des personnages, la frontière entre réalité et fiction devient si ténue que Romanzo Criminale et Gomorra ont été accusés de « glorifier » les chefs de clan[6].