Originaire d'une famille afro-brésilienne, Rosine Vieyra Soglo naît le à Ouidah au Dahomey. En 1946, son enseignement primaire terminé, elle se rend en France pour poursuivre ses études. À l'issue de ces dernières, elle obtient un certificat de capacité en droit[2]. Rentrée au Dahomey, elle est clerc d’avoué quand elle est nommée, le , titulaire de la troisième charge d'huissier auprès du tribunal de première instance de Cotonou, tout juste instituée[2],[3]. Elle exerce cette profession jusqu’en 1968[4].
En 1992, Rosine Vieyra Soglo crée le parti Renaissance du Bénin[5]. L'année suivante, le parti publie un communiqué encourageant les partisans de son mari à rejoindre ce nouveau mouvement[4].
À la suite des élections législatives d'avril 2011, Rosine Vieyra Soglo devient la présidente de l'ADD[7]. Lors de la campagne électorale, elle rejoint la coalition L'Union fait la Nation, faisant notamment des promesses pour améliorer la qualité du gouvernement ainsi que sur le sujet du logement[8].
Lors des élections législatives d'avril 2015, elle est réélue députée dans la 16e circonscription sous la bannière de la Renaissance du Bénin[9]. Doyenne d'âge des députés, elle préside les premiers débats pendant la réunion du 19 mai 2015, à l'Assemblée nationale, avant l'élection du président de l'institution[10].
En 2019, à la faveur de la deuxième session extraordinaire de l'Assemblée nationale, elle décide de mettre un terme à son mandat de députée à cause de sa perte de vision[11].
(en) Evangeline L. Bute et Harry J. P. Harmer, The Black Handbook : The People, History and Politics of Africa and the African Diaspora, , 416 p. (ISBN978-1-4742-9287-0), p. 238