Rouge 2G | |
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Sel sodique de rouge acide | |
Identification | |
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Nom UICPA | (3Z)-5-acétamido-4-oxo-3-(phénylhydrazinylidène)naphtaléne-2,7-disulfonate de disodium |
Synonymes |
rouge acide 1, rouge aminonaphtol G, azogéranine, azophloxine, azofloxine, C.I. 18050 |
No CAS | |
No ECHA | 100.020.999 |
PubChem | 6507024 |
No E | E128 |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C18H15N3Na2O8S2 |
Masse molaire[1] | 511,437 ± 0,028 g/mol C 42,27 %, H 2,96 %, N 8,22 %, Na 8,99 %, O 25,03 %, S 12,54 %, |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Le rouge 2G est un colorant synthétique azoïque[2]. Il est soluble dans l'eau, un peu dans l'éthanol. On le trouve généralement sous forme de sel disodique d'acide 8-acétamido-1-hydroxy-2-phénylazonaphtalène-3,6 disulfonique.
Anciennement utilisé comme colorant alimentaire (E128) dans certaines saucisses, viandes à burger et confiseries, il est désormais interdit en Europe car considéré comme toxique. En effet, il est métabolisé en aniline, un composé toxique[2].
En juillet 2007, l'EFSA a conduit une réévaluation du E128 et a conclu qu'il était prudent de considérer le Rouge 2G comme étant une préoccupation sanitaire, cancérigène potentiel et en a retiré la DJA (dose quotidienne acceptable)[3] n'étant plus autorisé en Europe que comme colorant pour cosmétiques (CI 18050).