1er arrt Rue Radziwill
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Palais-Royal | ||
Début | 1, rue des Petits-Champs | ||
Fin | En impasse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 94 m | ||
Largeur | 7,6 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Rue Neuve-des-Bons-Enfants Rue des Bons-Enfants |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 8012 | ||
DGI | 7992 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Radziwill est une voie du 1er arrondissement de Paris, en France.
La rue Radziwill est une voie située dans le 1er arrondissement de Paris. Elle débute au 1, rue des Petits-Champs et se termine aujourd'hui en impasse.
Le quartier est desservi par la ligne de métro 3 à la station Sentier et par les lignes 1 et 7 à la station Palais-Royal - Musée du Louvre.
Cette rue porte le nom de Charles Stanislaw Radziwill (1734-1790), exilé politique polonais, qui s'opposa, en 1772, au partage de la Pologne et qui possédait dans cette voie son hôtel particulier.
Elle est citée sous le nom de « rue Neufve », dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du , indique qu'elle est « salle, boueuse et remplie d'immundices et de plus avons particulièrement veu quantité de fumiers compiliez avec boues, qui arrestent le cours des eaues des ruisseaux ».
Elle est totalement ouverte en 1640 sur un terrain appartenant au cardinal de Richelieu sous le nom « rue Neuve-des-Bons-Enfants » puisqu'elle est alors dans le prolongement de la rue des Bons-Enfants.
En 1702, la « rue Neuve-des-Bons-Enfants », qui fait partie du quartier de Saint-Eustache, débute rue des Bons-Enfants, au coin de la rue Baillif, et se termine au coin de la rue Neuve-des-Petits-Champs et comprends 20 maisons et 7 lanternes publiques[1].
À l’époque de la Révolution, on y trouve plusieurs maisons de jeu, dont l’activité occasionne divers scandales[2].
Elle prend le nom de « rue Radziwill » en 1867.
Avant la Première Guerre mondiale, la rue compte 37 maisons dont plusieurs hôtels. En 1920, il ne reste plus que deux commerçants : un bijoutier au no 37 et un petit café à l’angle de la rue des Petits-Champs. Entre 1920 et 1925, plusieurs immeubles de la rue sont démolis par la Banque de France[3]. En 1926, la rue est devenue une impasse privée, barrée par une grille qui ne s’ouvre que pour les employés de la Banque de France. Un journaliste de l'époque s’exclame : « La rue Radziwill n’existe plus ! »[2].
L'expansion des locaux de la Banque de France au début du XXe siècle a amputé une partie de la rue et l'a contrainte à devenir une impasse. Aujourd'hui, la totalité des bâtiments s'y trouvant appartient, et est occupée, par l'institution, si bien que la voie est barrée en son extrémité et son accès interdit au public.