5e arrt Rue de l’Estrapade
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Val-de-Grâce Sorbonne |
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Début | Place de l'Estrapade | ||
Fin | Rue Thouin | ||
Morphologie | |||
Longueur | 204 m | ||
Largeur | 11,40 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1881 | ||
Ancien nom | Rue des Fossés de l'Estrapade Rue des Fossés Saint-Marcel Rue de la Vieille Estrapade. |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 3403 | ||
DGI | 3377 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue de l’Estrapade est une voie du 5e arrondissement de Paris.
Située à la jonction des quartiers du Val-de-Grâce et de la Sorbonne la rue de l'Estrapade débute place de l'Estrapade et se termine rue Thouin.
Elle doit son nom au supplice de l'estrapade infligé aux soldats déserteurs et qui consistait à leur lier les mains dans le dos, les hisser en haut d'un poteau et les lâcher. À Paris, la place de l'Estrapade voisine était le lieu où était appliquée la peine, notamment à de nombreux protestants lors des guerres de Religion (1562-1598)[1].
Cette rue qui suit le tracé historique de l'enceinte de Philippe Auguste conserve de nombreux bâtiments construits aux XVIe et XVIIe siècles, aux façades souvent rénovées depuis l'époque des grands travaux de Haussmann à partir de 1855.
La rue de l'Estrapade est décrite par Honoré de Balzac dans La Peau de chagrin (1831)[6], et Jean Cocteau y situe une grande partie de l'action de son roman Le Grand Écart (1923). La rue a également donné son nom au film de Jacques Becker Rue de l'Estrapade (1953).