Chaque région du Cameroun est placée sous l’autorité d’un gouverneur de région et d'un conseil régional. Le gouverneur est le représentant du président de la république, du Gouvernement et de chacun des ministres, et, à ce titre, il est dépositaire de l’autorité de l’État dans la région.
Des conseils régionaux constituent l'organe exécutif de la région. Ils sont composés de délégués de départements élus au suffrage universel indirect, et de représentants du commandement traditionnel élus par leurs pairs. Ils élisent un président du conseil régional qui est obligatoirement un autochtone de la région[1].
Le décret 61/DF 15 du donne naissance aux régions administratives. La révision constitutionnelle du crée sept provinces (parfois aussi appelées districts) :
cinq provinces issues de l’ancien Cameroun français (alors en tant qu’État associé) avant son indépendance :
Nord
Est
Centre-Sud
Littoral
Ouest
deux provinces issues de l’ancien Cameroun britannique avant leur union au Cameroun indépendant :
Nord-Ouest
Sud-Ouest
Le , le nombre de provinces passe à 10 à la suite de la division en trois de celle du Nord (province du Nord, province de l'Extrême-Nord et province de l'Adamaoua), et en deux de celle du Centre-Sud (province du Centre et la province du Sud).
En 2008, le président Paul Biya a aboli par décret l’appellation « provinces ». Les provinces du Cameroun sont désormais appelées « régions » (Décret no 2008/376 du portant organisation administrative de la république du Cameroun).