Le hameau de Saint-Jean, au nord de la commune, s’est développé autour de la chapelle éponyme à partir des années 1980 pour repeupler la commune, qui avait fortement souffert de l’exode rural.
Régusse occupe un mamelon rocheux au cœur de son territoire, entre la plaine fertile et les collines boisées, en particulier de chênes pubescents avec les forêts de Saint-Jean et de Pélenc.
Risque négligeable. C’est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d’une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l’abri d’un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
Risque faible. Ce risque le plus élevé du département (qui n’est pas le plus haut de l’évaluation nationale), concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Régusse, est en zone sismique de très faible risque Ia[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 780 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 717,9 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,3 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Statistiques 1991-2020 et records REGUSSE (83) - alt : 561m, lat : 43°40'05"N, lon : 6°06'18"E Records établis sur la période du 01-07-1997 au 04-01-2024
Les Romains se sont implantés sur un site celto-ligure bâti sur un mamelon rocheux nommé Regussia.
À la suite des troubles occasionnés par les guerres de Religion, le village est déserté puis repeuplé en 1580 par des Hongrois. Gaspard de Grimaud[12] achète la seigneurie en 1613 et la fait ériger en marquisat par des lettres patentes données à Paris en [13]. Son petit-fils Charles de Grimaud, président au parlement de Provence en 1643[14], commence à porter le patronyme de Grimaldi[Note 2],[Note 3].
L'artère principale du village, le cours Gariel, tire son nom d'un opposant de Napoléon III qui suivit Victor Hugo[15] pendant de longues années dans son exil à Guernesey[16].
En 1840, Villeneuve (dit Villeneuve-Coutelas[17]) est supprimée de la liste des communes et est rattachée à Régusse. Le hameau transfère la cloche de sa chapelle à l’église Saint-Laurent de Régusse en 1875[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2021, la commune comptait 2 483 habitants[Note 4], en évolution de −1,15 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Masseur-kinésithérapeute à Aups, Quinson, Cotignac,
Pharmacie à Régusse[33], Aups, Cotignac, Salernes,
La communauté de communes dispose, à Aups, d'une maison de santé pluriprofessionnelle (médecine générale, médecine spécialisée, paramédical, soins infirmiers), ainsi qu'un lieu ressource "social et solidaire"[34].
L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie qui se trouve à Draguignan, à 37 km[35],[36]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des spécialités[37] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
Au , Régusse est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[46].
Elle appartient à l'unité urbaine de Régusse[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[47],[48]. La commune est en outre hors attraction des villes[49],[50].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (64,4 %), terres arables (12,4 %), zones urbanisées (12 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (5 %)[51]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Son président en exercice est Rolland Balbis (maire de Villecroze)[55]. Ont été élus vice-présidents[56] :
Mme Raymonde Carletti (maire de La Martre) 1er vice-présidente, chargée de l'administration générales et des finances ;
M. Antoine Faure (maire d'Aups) 2e vice-président, chargé de l'aménagement du territoire (Scot) et de la transition énergétique ;
M. Charles-Antoine Mordelet 3e vice-président (maire d'Aiguines), chargé du tourisme et de l'itinérance ;
M. Fabien Brieugne 4e vice-président (maire de Tourtour), chargé de l'agriculture, de la fibre et numérique et du Développement Economique ;
M. Pierre Constant 5e vice-président (commune de Villecroze), chargé de l'action sociale, de la petite enfance et de l'espace France Service[57] ;
M. Serge Constans 6e vice-président (maire d'Artignosc-sur-Verdon), chargé des travaux, du GEMAPI, de la gestion de la forêt et du PIDAF, de la flotte automobile et l'entretien du patrimoine bâti de la CCLGV.
La communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon compte désormais 34 représentants + 12 suppléants pour 16 communes membres.
Les moulins à vent[60] : ces moulins datent des XIIe et XIIIe siècles[61],[62]. Restaurés en 1995, l’un est devenu un musée d’outils agraires, l’autre produit encore de la farine[63],[64].
La chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde : appelée aussi la chapelle du Presbytère, elle est signalée dès 1642. Elle servait de lieu à une confrérie de pénitents blancs[69]. Aujourd’hui elle est devenue un musée, La Maison du Combattant[70].
Alexandre Gariel, maire de Régusse, participa à l'insurrection varoise[79]. Emprisonné et déporté pour son opposition au régime de Napoléon III il devint le fidèle compagnon d'exil de Victor Hugo[80].
↑La famille Grimaud achète la seigneurie de Régusse en 1613, la terre de Villeneuve Coutelas en 1631, puis fait ériger le tout en marquisat en 1649. Le nom patronymique Grimaud est transformé en Grimaldi au XVIIe siècle sans aucun lien avec les Grimaldi de Monaco.
↑Charles de Grimaud, dit Charles de Grimaldi-Régusse ou Grimaldy de Régusse, est conseiller au parlement de Provence en 1633, président à mortier en 1643, second président en 1664 et conseiller d’État en 1677.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Régusse comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Aven de la Piste : Massif Le Défens; Secteur; Vallon de Redot; Lieu dit Bastide Blanche
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Mémoires pour servir à l’histoire de la fronde en Provence, Charles de Régusse et Jacques de Gaufridi, Société historique de Provence, Éditions Achille Makaire, 1870.
↑Décision du Préfet du Var après avis de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale entérinant la dissolution de la Communauté de communes Artuby Verdon qui regroupe 9 communes. Les 4 autres communes de cette communauté de communes intégrant la Dracénie Provence Verdon agglomération. Sources : Les Échos du Verdon, journal intercommunal octobre 2016 - avril 2017 no 2, Vivre le territoire au jour le jour
Bernard Falque de Bezaure, Sur les traces des Templiers du Var, des Alpes-Maritimes, Domaine de l’Olympe, Les Milles (13290), Provençalement Vôtre, , 183 p. (ISBN2-914438-05-2, lire en ligne)
Régusse : pp. 81 à 84
Maison du Temple de Saint-Maurice de Regusse, Commandeurs de Saint-Maurice, Sous-Commandeurs de Saint-Maurice, Saint-Maurice de Régusse, Moulins des Templiers de Régusse, Procès des Templiers, Saint Maurice de Regusse, Commandeurs de Saint-Maurice de Regusse, Domaine du Temple à Coutelas
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]